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Stopper la flotte allemande : sur le papier, c'était facile... |
Et depuis le début de la 2ème G.M., Britanniques et Allemands n’ont jamais cessé de déposer des mines sous-marines dans les eaux de La Manche et de la Mer du Nord,… et jamais cessé de rechercher, de répertorier et, évidemment, d’éliminer celles de l’adversaire !
L’Opération Zerberus ne fait naturellement pas exception à la règle puisque, depuis le départ de Brest, les navires de Ciliax ont dû, à plusieurs reprises, réduire l’allure le temps de franchir un passage que l’on savait ou que l’on suspectait être miné, ou pour permettre aux dragueurs de mines qui opéraient en avant de la formation d’accomplir leur travail et de marquer la zone considérée comme déminée.
Reste que le risque de frapper une mine même dans un chenal déclaré sûr ne peut être totalement exclus, a fortiori lorsqu’on marche à 30 noeuds afin de rejoindre la côte allemande le plus rapidement possible.
Vu sa masse, et bien sûr le fait que c’est lui qui mène la formation, c’est évidemment le Scharnhorst qui est le plus exposé à ce danger.
En soi, l’explosion d’une simple sous-marine mine ne réussirait pas à endommager sérieusement, et encore moins à couler, un croiseur de bataille moderne de quelque 35 000 tonnes, mais elle pourrait en revanche le forcer à réduire l’allure ou, pire encore à s’immobiliser pour procéder à diverses et indispensables réparations,… ce qui laisserait alors aux Britanniques tout le loisir de monter une attaque, cette fois réussie, contre lui...
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