Le Gneisenau : toujours dans l'ombre de son jumeau... |
Vu les succès déjà remportés par le Scheer et le Hipper, l’amiral Raeder est maintenant plus que jamais décidé à employer ses grands navires comme corsaires, contre le traffic commercial britannique dans l’Atlantique.
Lancé le 28 décembre 1940, un nouveau raid - l’Opération Berlin - qui réunit une fois de plus les croiseurs de bataille Scharnhorst et Gneisenau, doit cependant être annulé peu après son lancement, suite aux dommages subis deux jours plus tard par le Gneisenau à la suite d’une violente tempête au large de la Norvège.
Après réparations, les deux bâtiments reprennent néanmoins le large le 22 janvier 1941 et, ayant finalement réussi à échapper aux escadres britanniques lancées à leur recherche, se retrouvent en mesure de s’en prendre, le 08 février, au convoi HX-106, qui a appareillé d’Halifax (Nouvelle-Écosse) le 30 janvier à destination de Liverpool.
Le problème, c’est que le dit convoi se trouve placé sous la protection du Ramillies, un vieux cuirassé britannique datant de 1916.
Sur le papier, bien que disposant d'un armement théoriquement inférieur (9 canons de 280mm chacun contre les 8 de 380mm du britannique), le Scharnhorst et le Gneisenau disposent d’un tel avantage de vitesse - au moins 10 noeuds ! - qu’il suffirait au premier de distraire et d’occuper le britannique pour permettre au second de massacrer les cargos du convoi à sa guise.
Mais il y a, hélas, les règles d’engagement édictées par le Führer lui-même…
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