Bastogne : ou le dernier "grand coup" de l'Allemagne nazie |
... 16 décembre 1944
Mais combien sont-ils en Allemagne, à y croire encore ?
Certainement pas Speer, qui a très bien compris que Hitler entend jouer ses dernières cartes, ou plus exactement miser ses ultimes réserves, dans un coup de poker qui, s’il échoue - et il a en vérité toutes les chances d’échouer - n’aura fait que précipiter la chute du Troisième Reich, ainsi que la sienne !
Car Speer et ses centaines de milliers de travailleurs esclaves ont beau délocaliser et enterrer les usines qui fabriquent les fusils, les obus, les tanks ou les avions dans des tunnels ferroviaires ou au fond des mines de sel, ils ne peuvent en faire autant avec les industries lourdes, avec les hauts-fourneaux, avec les cokeries, avec les raffineries qui produisent l’acier, les produits chimiques, le carburant dont les premières ont désespérément besoin !
Et en cette fin de 1944, et malgré les efforts de tous ceux qui, volontairement ou sous la contrainte, œuvrent nuit et jour pour réparer les dégâts causés par les bombardements, la production des secondes ne fait que diminuer et se rend de plus en plus difficilement jusqu’aux premières, vu l’état lui-même de plus en plus catastrophique du réseau routier et ferroviaire.
Si, comme c'est probable, le "Grand Coup" voulu par Hitler échoue, il sera tout simplement impossible de reconstituer les réserves si péniblement rassemblées, et c’en sera alors fini du Troisième Reich !
Le 16 décembre, 200 000 fantassins et 600 tanks passent pourtant à l’attaque dans les Ardennes mais, après quelques succès initiaux, n’en vont pas moins échouer lamentablement (1), et comme c'était prévisible, à peine deux semaines plus tard...
(1) sur la Bataille des Ardennes : Saviez-vous que... Nuts
Mais combien sont-ils en Allemagne, à y croire encore ?
Certainement pas Speer, qui a très bien compris que Hitler entend jouer ses dernières cartes, ou plus exactement miser ses ultimes réserves, dans un coup de poker qui, s’il échoue - et il a en vérité toutes les chances d’échouer - n’aura fait que précipiter la chute du Troisième Reich, ainsi que la sienne !
Car Speer et ses centaines de milliers de travailleurs esclaves ont beau délocaliser et enterrer les usines qui fabriquent les fusils, les obus, les tanks ou les avions dans des tunnels ferroviaires ou au fond des mines de sel, ils ne peuvent en faire autant avec les industries lourdes, avec les hauts-fourneaux, avec les cokeries, avec les raffineries qui produisent l’acier, les produits chimiques, le carburant dont les premières ont désespérément besoin !
Et en cette fin de 1944, et malgré les efforts de tous ceux qui, volontairement ou sous la contrainte, œuvrent nuit et jour pour réparer les dégâts causés par les bombardements, la production des secondes ne fait que diminuer et se rend de plus en plus difficilement jusqu’aux premières, vu l’état lui-même de plus en plus catastrophique du réseau routier et ferroviaire.
Si, comme c'est probable, le "Grand Coup" voulu par Hitler échoue, il sera tout simplement impossible de reconstituer les réserves si péniblement rassemblées, et c’en sera alors fini du Troisième Reich !
Le 16 décembre, 200 000 fantassins et 600 tanks passent pourtant à l’attaque dans les Ardennes mais, après quelques succès initiaux, n’en vont pas moins échouer lamentablement (1), et comme c'était prévisible, à peine deux semaines plus tard...
(1) sur la Bataille des Ardennes : Saviez-vous que... Nuts
Aucun commentaire:
Publier un commentaire