Automne 1944 : la 8ème Air Force retourne aux affaires... |
... 14 septembre 1944
L’évènement le plus significatif dans le cadre de cette chronique s’est néanmoins produit le 14 septembre, lorsque Eisenhower, le succès d’Overlord désormais définitivement assuré, a rendu à Spaatz et Harris les clés de la 8ème Air Force et du Bomber Command qu’il leur avait emprunté bien contre leur gré.
Cette reddition des clés a cependant été accompagnée d’une nouvelle directive officielle, qui "par rapport aux directives précédentes, était un modèle de clarté. Elle enjoignait aux forces aériennes alliées de mener en priorité numéro un des attaques contre les raffineries de pétrole, et en priorité numéro deux contre le réseau de transport et la production de chars et de moteurs. Après cela, elle énumérait de cibler l’Armée de l’air allemande et de soutenir les opérations terrestres et navales.
Comme toutes les directives, elle laissait [néanmoins] la possibilité de recourir à l’Area Bombing lorsque (...) les conditions météorologiques rendaient d’autres cibles impraticables". Qui jugeait de météo et de la faisabilité d’un raid ? - Harris et Spaatz" (1)
Dit autrement, et en pratique, les deux hommes sont à nouveau les seuls à déterminer sur quoi ou sur qui doivent s’abattre les bombes de leurs appareils, et ils ne vont, naturellement, pas se priver d’en profiter !
C’est ainsi que, côté américain, "Lorsqu'une cible était couverte de nuages, [le radar] H2X identifiait la ville, mais pas les cibles. Dans ces situations – comme à Kassel (2 octobre 1944), Nuremberg (3 octobre) et Mannheim (19 octobre) – la 8ème Air Force largua ses bombes sur la ville. Ils voulaient éviter de frapper les villes s'ils le pouvaient, mais ils voulaient les frapper s'ils ne pouvaient rien faire d'autre" (2)
(1) Randall, op cit. page 267
(2) ibid, 268-269
L’évènement le plus significatif dans le cadre de cette chronique s’est néanmoins produit le 14 septembre, lorsque Eisenhower, le succès d’Overlord désormais définitivement assuré, a rendu à Spaatz et Harris les clés de la 8ème Air Force et du Bomber Command qu’il leur avait emprunté bien contre leur gré.
Cette reddition des clés a cependant été accompagnée d’une nouvelle directive officielle, qui "par rapport aux directives précédentes, était un modèle de clarté. Elle enjoignait aux forces aériennes alliées de mener en priorité numéro un des attaques contre les raffineries de pétrole, et en priorité numéro deux contre le réseau de transport et la production de chars et de moteurs. Après cela, elle énumérait de cibler l’Armée de l’air allemande et de soutenir les opérations terrestres et navales.
Comme toutes les directives, elle laissait [néanmoins] la possibilité de recourir à l’Area Bombing lorsque (...) les conditions météorologiques rendaient d’autres cibles impraticables". Qui jugeait de météo et de la faisabilité d’un raid ? - Harris et Spaatz" (1)
Dit autrement, et en pratique, les deux hommes sont à nouveau les seuls à déterminer sur quoi ou sur qui doivent s’abattre les bombes de leurs appareils, et ils ne vont, naturellement, pas se priver d’en profiter !
C’est ainsi que, côté américain, "Lorsqu'une cible était couverte de nuages, [le radar] H2X identifiait la ville, mais pas les cibles. Dans ces situations – comme à Kassel (2 octobre 1944), Nuremberg (3 octobre) et Mannheim (19 octobre) – la 8ème Air Force largua ses bombes sur la ville. Ils voulaient éviter de frapper les villes s'ils le pouvaient, mais ils voulaient les frapper s'ils ne pouvaient rien faire d'autre" (2)
(1) Randall, op cit. page 267
(2) ibid, 268-269
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