Anvers, 27 novembre 1944 : un V2 vient de s'abattre sur un convoi anglais qui traversait la ville |
... Londres, 08 septembre 1944
Laissons maintenant les Américains à la recherche de terrains convenables à leurs B-29, et revenons en Europe, où Américains et Britanniques, après l’euphorie de l’été, ont progressivement réalisé que la guerre ne serait pas finie, et eux de retour dans leurs foyers, pour Noël.
En effet, malgré d’innombrables revers, et en particulier leur défaite en Normandie et en Provence, malgré leur retrait de France et de Belgique, malgré les tonnes et les tonnes de bombes qui continuent de s’abattre chaque jour sur leurs villes et leurs usines, les Allemands s’accrochent !
A Arnhem, en septembre, ils ont stoppé l’avancée alliée aux Pays-Bas, et infligé un véritable camouflet au maréchal Montgomery qui, fidèle à son optimisme légendaire, s’était aventuré "un pont trop loin".
En octobre, Aachen a certes eu l’honneur d’être la première ville allemande conquise par les Alliés, mais les Américains ont quand même dû batailler pendant trois semaines avant de réussir à s’en emparer (!), ce qui augure plutôt mal de la suite.
Un premier missile V2 - qui contrairement au V1 est impossible à intercepter - s’est quant à lui abattu sur Londres le 08 septembre. Plusieurs centaines d’autres vont suivre (1). Et dans le Ciel d’Allemagne, et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, les bombardiers américains et britanniques continuent d’essuyer des pertes du fait de la Luftwaffe qui, telle le Phénix de la légende, renaît sans cesse de ses cendres, ou, plus exactement est encore en mesure, grâce à la dispersion des sites de production, de remplacer sinon ses pilotes, du moins ses avions.
(1) contrairement à une légende tenace, 950 des quelques 1 600 V2 tirés durant la guerre ont en réalité frappé la ville et le port d’Anvers et pas la ville de Londres, qui n’a été touchée qu’à 450 reprises
Laissons maintenant les Américains à la recherche de terrains convenables à leurs B-29, et revenons en Europe, où Américains et Britanniques, après l’euphorie de l’été, ont progressivement réalisé que la guerre ne serait pas finie, et eux de retour dans leurs foyers, pour Noël.
En effet, malgré d’innombrables revers, et en particulier leur défaite en Normandie et en Provence, malgré leur retrait de France et de Belgique, malgré les tonnes et les tonnes de bombes qui continuent de s’abattre chaque jour sur leurs villes et leurs usines, les Allemands s’accrochent !
A Arnhem, en septembre, ils ont stoppé l’avancée alliée aux Pays-Bas, et infligé un véritable camouflet au maréchal Montgomery qui, fidèle à son optimisme légendaire, s’était aventuré "un pont trop loin".
En octobre, Aachen a certes eu l’honneur d’être la première ville allemande conquise par les Alliés, mais les Américains ont quand même dû batailler pendant trois semaines avant de réussir à s’en emparer (!), ce qui augure plutôt mal de la suite.
Un premier missile V2 - qui contrairement au V1 est impossible à intercepter - s’est quant à lui abattu sur Londres le 08 septembre. Plusieurs centaines d’autres vont suivre (1). Et dans le Ciel d’Allemagne, et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, les bombardiers américains et britanniques continuent d’essuyer des pertes du fait de la Luftwaffe qui, telle le Phénix de la légende, renaît sans cesse de ses cendres, ou, plus exactement est encore en mesure, grâce à la dispersion des sites de production, de remplacer sinon ses pilotes, du moins ses avions.
(1) contrairement à une légende tenace, 950 des quelques 1 600 V2 tirés durant la guerre ont en réalité frappé la ville et le port d’Anvers et pas la ville de Londres, qui n’a été touchée qu’à 450 reprises
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