C-46 au-dessus de l'Himalaya : la moindre erreur ou défaillance se paye cash... |
... et il y a enfin, et surtout, l’épouvantable météo qui règne trop souvent au-dessus de l’Himalaya et qui s’avère sans pitié pour l’avion égaré ou en proie à des difficultés techniques.
L’un dans l’autre, à la fin des opérations, en novembre 1945, près de 700 appareils - le chiffre est colossal et supérieur à celui perdu par la Luftwaffe à Stalingrad ! - auront été abattus, détruits ou irrémédiablement endommagés au décollage ou à l’atterrissage, ou se seront crashés quelque part dans l’Himalaya, entraînant la mort de plus 1 500 aviateurs ou navigants !
Voler au-dessus de La Bosse semaine après semaine, mois après mois, est sans conteste d’une importance vitale pour l’effort de guerre allié, mais aussi un boulot ingrat et extrêmement dangereux, où la moindre défaillance de la machine ou de son pilote est presque toujours fatale.
Et c’est aussi, et peut-être surtout, un boulot qui ne rapporte ni Gloire ni Honneur à ses travailleurs : la Presse, mais aussi l’opinion publique dans son ensemble, n’a en effet d’yeux que pour les pilotes de chasse, ou à l’extrême limite de bombardiers, qui se livrent à des combats supposément chevaleresques dans le Ciel, ou qui déversent sur l’ennemi des tonnes de bombes dont chacun est absolument convaincu qu’elles hâteront la fin de la guerre.
Les conducteurs d'autobus et de camions aériens, qui se contentent d’effectuer d’incessants aller-retours pour déposer du personnel, des fusils, des munitions, des bidons d’huile, des uniformes, des boîtes de conserve et même les indispensables dindes de Noël (!) n’intéressent en revanche personne au pays, ce qui, en définitive, vaut peut-être mieux, car il faudrait alors expliquer à la mère, à l’épouse ou à la fiancée de l’aviateur carbonisé sur un terrain indien ou chinois, ou disparu sans laisser de trace au-dessus de l’Himalaya, que les 650 000 tonnes d’approvisionnements livrés à la pléthorique mais très inefficace armée du généralissime Tchang Kaï-chek ont coûté la vie à une pléthore de pilotes et de navigants américains qui n’avaient certes pas demandé à être là !
L’un dans l’autre, à la fin des opérations, en novembre 1945, près de 700 appareils - le chiffre est colossal et supérieur à celui perdu par la Luftwaffe à Stalingrad ! - auront été abattus, détruits ou irrémédiablement endommagés au décollage ou à l’atterrissage, ou se seront crashés quelque part dans l’Himalaya, entraînant la mort de plus 1 500 aviateurs ou navigants !
Voler au-dessus de La Bosse semaine après semaine, mois après mois, est sans conteste d’une importance vitale pour l’effort de guerre allié, mais aussi un boulot ingrat et extrêmement dangereux, où la moindre défaillance de la machine ou de son pilote est presque toujours fatale.
Et c’est aussi, et peut-être surtout, un boulot qui ne rapporte ni Gloire ni Honneur à ses travailleurs : la Presse, mais aussi l’opinion publique dans son ensemble, n’a en effet d’yeux que pour les pilotes de chasse, ou à l’extrême limite de bombardiers, qui se livrent à des combats supposément chevaleresques dans le Ciel, ou qui déversent sur l’ennemi des tonnes de bombes dont chacun est absolument convaincu qu’elles hâteront la fin de la guerre.
Les conducteurs d'autobus et de camions aériens, qui se contentent d’effectuer d’incessants aller-retours pour déposer du personnel, des fusils, des munitions, des bidons d’huile, des uniformes, des boîtes de conserve et même les indispensables dindes de Noël (!) n’intéressent en revanche personne au pays, ce qui, en définitive, vaut peut-être mieux, car il faudrait alors expliquer à la mère, à l’épouse ou à la fiancée de l’aviateur carbonisé sur un terrain indien ou chinois, ou disparu sans laisser de trace au-dessus de l’Himalaya, que les 650 000 tonnes d’approvisionnements livrés à la pléthorique mais très inefficace armée du généralissime Tchang Kaï-chek ont coûté la vie à une pléthore de pilotes et de navigants américains qui n’avaient certes pas demandé à être là !
1 commentaire:
Le vol au dessus de l'Himalaya c'est aussi le froid intense, qui rétracte le métal et crée des fuites dans les réservoirs des avions ou dans ses circuits hydrauliques avec des fuites et des accumulations de liquides inflammables, l'obligation d'utiliser le masque à oxygène (qui peut givrer) tout comme givrent les bords d'attaque des ailes, et des pales d'hélice, l'air raréfié qui porte peu (gênant pour des avions -cargo)
même de nos jours très peu d'hélicoptères sont capables d'assurer le sauvetage en montagne au Népal à part l'increvable Lama, le Hot Rod de l'aérospatiale (Alouette 2 avec une turbine d'Alouette 3 ) dont les indiens d'Hindustan Aircraft ont longtemps continué la fabrication après qu'elle ait été stoppée en France
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