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| Les cibles bombardées par les B-29 opérant depuis la Chine, La quasi-totalité du Japon demeurait inatteignable... |
... Yawata, 16 juin 1944, 00h38
Car dix jours plus tard, la première mission des B-29 contre le Japon n’est pas beaucoup plus concluante : sur les soixante-huit B-29 qui s’envolent ce jour-là vers les aciéries de Yawata, quatre se crashent en effet au décollage, quatre doivent rebrousser chemin sur problèmes mécaniques, et six autres se voient contraints de se débarrasser de leur chargement de bombes bien avant d’atteindre la cible qui, au bout du compte, n’est même bombardée que par quarante-sept appareils seulement, lesquels ne provoquent par ailleurs que des dégâts mineurs !
A vrai dire, ce raid nocturne sur Yawata est surtout bon pour la Propagande, puisqu’il s’agit en fait du premier raid effectué sur le Japon depuis deux ans,… et plus précisément depuis le célèbre "30 secondes sur Tokyo" du 18 avril 1942 !
Et malgré tous les efforts qu’il déploie pour (re)motiver ses aviateurs, le général Arnold est bien conscient du fait que ces derniers ne seront jamais en mesure de bombarder Tokyo, à plus de 3 200 km, depuis les terrains indiens ou chinois sur lesquels ils sont contraints d’opérer !
Bien que considérable pour son époque, et pour un bombardier lourd stratégique, l’autonomie du B-29 ne lui permet toutefois pas de s’aventurer loin en territoire japonais, du moins si on entend y déverser un tonnage de bombes justifiant le coût et les risques de l’aventure.
Au mieux, on ne peut que s’en prendre à des objectifs "d’opportunité", autrement dit à des objectifs tactiques situés en Thaïlande, en Birmanie, à Taïwan, ou encore en Chine-même, donc nullement susceptibles de pousser le Japon à la reddition.
Et même à ce faible niveau d'ambition, les difficultés pratiques sont pour ainsi dire insurmontables...
Car dix jours plus tard, la première mission des B-29 contre le Japon n’est pas beaucoup plus concluante : sur les soixante-huit B-29 qui s’envolent ce jour-là vers les aciéries de Yawata, quatre se crashent en effet au décollage, quatre doivent rebrousser chemin sur problèmes mécaniques, et six autres se voient contraints de se débarrasser de leur chargement de bombes bien avant d’atteindre la cible qui, au bout du compte, n’est même bombardée que par quarante-sept appareils seulement, lesquels ne provoquent par ailleurs que des dégâts mineurs !
A vrai dire, ce raid nocturne sur Yawata est surtout bon pour la Propagande, puisqu’il s’agit en fait du premier raid effectué sur le Japon depuis deux ans,… et plus précisément depuis le célèbre "30 secondes sur Tokyo" du 18 avril 1942 !
Et malgré tous les efforts qu’il déploie pour (re)motiver ses aviateurs, le général Arnold est bien conscient du fait que ces derniers ne seront jamais en mesure de bombarder Tokyo, à plus de 3 200 km, depuis les terrains indiens ou chinois sur lesquels ils sont contraints d’opérer !
Bien que considérable pour son époque, et pour un bombardier lourd stratégique, l’autonomie du B-29 ne lui permet toutefois pas de s’aventurer loin en territoire japonais, du moins si on entend y déverser un tonnage de bombes justifiant le coût et les risques de l’aventure.
Au mieux, on ne peut que s’en prendre à des objectifs "d’opportunité", autrement dit à des objectifs tactiques situés en Thaïlande, en Birmanie, à Taïwan, ou encore en Chine-même, donc nullement susceptibles de pousser le Japon à la reddition.
Et même à ce faible niveau d'ambition, les difficultés pratiques sont pour ainsi dire insurmontables...
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