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| L'équipage du B-17 Hells Angels, en mai 1943, à son retour d'une 25ème mission alors synonyme de retour au pays |
... 11 janvier 1944
Astreindre les équipages à cinq missions supplémentaires est aussi la seule manière d’augmenter le nombre d’appareils que l’on est susceptible de mettre en l’air en même temps,.. et dont on aura d’ailleurs grand besoin lorsque la météo permettra enfin le déclenchement d’Argument.
Dans l’immédiat, il convient toutefois de reprendre les missions de bombardement "classiques", qui offriront du reste aux chasseurs d’escorte - encore très majoritairement composés de P-47 désormais dotés eux aussi de réservoirs largables - autant d’occasion de tester cette nouvelle stratégie "offensive" visant à effacer du ciel le plus grand nombre de chasseurs allemands possible !
Mais le retour aux affaires de la 8ème Air Force sous un nouveau management et avec une nouvelle stratégie ne s’avère guère rassurant : le 11 janvier, un premier raid de 700 bombardiers lancé sur Oschershleben, Brunswick et Osnabruck se heurte à quelque 250 intercepteurs allemands, et y perd 60 appareils, soit plus de 10% du total engagé.
Le 29, les 850 bombardiers qui se présentent au-dessus de Francfort et de Ludwishaven en compagnie de quelque 600 chasseurs d’escorte y laissent encore une trentaine des leurs, les Allemands, il est vrai, déplorant eux-mêmes la perte d’une cinquantaine d’appareils.
D’autres raids, réunissant à chaque fois de 600 à 900 bombardiers, se poursuivent les jours suivants, notamment sur Brunswick, Hanovre ou Emden, mais la météo vient trop souvent gâcher la visibilité au-dessus de la cible, ou repousse le prochain raid de plusieurs jours.
Et pire encore, personne n’entrevoit le moment où l'on pourra enfin bénéficier des six jours consécutifs de beau temps requis pour Argument...
Astreindre les équipages à cinq missions supplémentaires est aussi la seule manière d’augmenter le nombre d’appareils que l’on est susceptible de mettre en l’air en même temps,.. et dont on aura d’ailleurs grand besoin lorsque la météo permettra enfin le déclenchement d’Argument.
Dans l’immédiat, il convient toutefois de reprendre les missions de bombardement "classiques", qui offriront du reste aux chasseurs d’escorte - encore très majoritairement composés de P-47 désormais dotés eux aussi de réservoirs largables - autant d’occasion de tester cette nouvelle stratégie "offensive" visant à effacer du ciel le plus grand nombre de chasseurs allemands possible !
Mais le retour aux affaires de la 8ème Air Force sous un nouveau management et avec une nouvelle stratégie ne s’avère guère rassurant : le 11 janvier, un premier raid de 700 bombardiers lancé sur Oschershleben, Brunswick et Osnabruck se heurte à quelque 250 intercepteurs allemands, et y perd 60 appareils, soit plus de 10% du total engagé.
Le 29, les 850 bombardiers qui se présentent au-dessus de Francfort et de Ludwishaven en compagnie de quelque 600 chasseurs d’escorte y laissent encore une trentaine des leurs, les Allemands, il est vrai, déplorant eux-mêmes la perte d’une cinquantaine d’appareils.
D’autres raids, réunissant à chaque fois de 600 à 900 bombardiers, se poursuivent les jours suivants, notamment sur Brunswick, Hanovre ou Emden, mais la météo vient trop souvent gâcher la visibilité au-dessus de la cible, ou repousse le prochain raid de plusieurs jours.
Et pire encore, personne n’entrevoit le moment où l'on pourra enfin bénéficier des six jours consécutifs de beau temps requis pour Argument...
2 commentaires:
Bonjour,
Encore merci pour tout ce travail !
Un détail : je lis sur la photo "Ground crew", autrement dit équipe au sol. Donc les mécaniciens plutôt que l'équipage de l'avion.
Bonne continuation,
JM
Bonjour,
Merci pour tout ce travail !
Une remarque sur la photo : il s'agit de l'équipe des mécaniciens ("ground crew") plutôt que de l'équipage de l'appareil.
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