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| Le Raid Regensburg-Schweinfurt, ou comment éviter la catastrophe... |
... malgré le relativement petit nombre d’appareils engagés, Double Strike est un plan à la fois très complexe et très ambitieux... et sans doute trop dans les deux cas.
Sa réussite éventuelle est en effet subordonnée à de bien trop nombreuses conditions, qui devront toutes être remplies comme on s’y attend, dans les délais impartis, et, surtout sans laisser beaucoup de place à l’imprévu, au hasard ou à la simple malchance.
Or, et comme nous l’avons maintes fois montré dans ces chroniques, la première victime d’un plan de bataille est toujours le plan de la bataille !
Et, avant-même qu’il ne débute, Double Strike a en vérité très peu de chances de faire exception car, que la météo s’en mêle, retarde les décollages et/ou cache la cible au dernier et pire moment, que les chasseurs d’escorte - qui doivent tout de même assurer une couverture sur une partie du parcours - manquent leur rendez-vous pour quelque raison que ce soit, que le Groupe Regensburg attire trop ou, au contraire, pas assez de chasseurs allemands, que le Groupe Schweinfurt prenne du retard en laissant ainsi à ces mêmes chasseurs allemands tout le temps nécessaire pour se ravitailler et se réarmer avant de repartir à l’attaque, que les dits chasseurs prennent conscience de la fuite du premier Groupe vers l’Afrique du Nord, ou, au contraire, se montrent par trop résolus à en finir avec le second Groupe sur son chemin du retour vers l’Angleterre, et l’affaire a toutes les chances de tourner à la catastrophe et d’entraîner de très lourdes pertes dans les rangs américains,... et ce que les usines allemandes soient atteintes ou non, et détruites ou pas !
A cet égard, le fait que la dite opération, il est vrai retardée à plusieurs reprises à cause de la météo, doive finalement être lancée le 17 août, soit très exactement un an jour pour jour après le premier raid de la 8ème Air Force sur l’Europe, et plus précisément sur Rouen, n’est pas particulièrement rassurant vu les piètres résultats du dit raid, habilement camouflés - comme nous l’avons vu - par l’invraisemblable propagande dont il a ensuite fait l’objet.
En sera-t-il de même cette fois-ci ?
Sa réussite éventuelle est en effet subordonnée à de bien trop nombreuses conditions, qui devront toutes être remplies comme on s’y attend, dans les délais impartis, et, surtout sans laisser beaucoup de place à l’imprévu, au hasard ou à la simple malchance.
Or, et comme nous l’avons maintes fois montré dans ces chroniques, la première victime d’un plan de bataille est toujours le plan de la bataille !
Et, avant-même qu’il ne débute, Double Strike a en vérité très peu de chances de faire exception car, que la météo s’en mêle, retarde les décollages et/ou cache la cible au dernier et pire moment, que les chasseurs d’escorte - qui doivent tout de même assurer une couverture sur une partie du parcours - manquent leur rendez-vous pour quelque raison que ce soit, que le Groupe Regensburg attire trop ou, au contraire, pas assez de chasseurs allemands, que le Groupe Schweinfurt prenne du retard en laissant ainsi à ces mêmes chasseurs allemands tout le temps nécessaire pour se ravitailler et se réarmer avant de repartir à l’attaque, que les dits chasseurs prennent conscience de la fuite du premier Groupe vers l’Afrique du Nord, ou, au contraire, se montrent par trop résolus à en finir avec le second Groupe sur son chemin du retour vers l’Angleterre, et l’affaire a toutes les chances de tourner à la catastrophe et d’entraîner de très lourdes pertes dans les rangs américains,... et ce que les usines allemandes soient atteintes ou non, et détruites ou pas !
A cet égard, le fait que la dite opération, il est vrai retardée à plusieurs reprises à cause de la météo, doive finalement être lancée le 17 août, soit très exactement un an jour pour jour après le premier raid de la 8ème Air Force sur l’Europe, et plus précisément sur Rouen, n’est pas particulièrement rassurant vu les piètres résultats du dit raid, habilement camouflés - comme nous l’avons vu - par l’invraisemblable propagande dont il a ensuite fait l’objet.
En sera-t-il de même cette fois-ci ?
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