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| Faute d'une autonomie suffisante, les B-17 durent être équipés de réservoirs supplémentaires |
... car déjà, premier problème, la 8ème Air Force se trouve, depuis plusieurs mois, privée d’une partie de ses appareils et équipages, expédiés en Méditerranée en prévision de l’invasion de l’Italie.
Double Strike ne mobilisera donc qu’un peu moins de 400 avions, ce qui est tout de même fort peu pour une opération aussi ambitieuse, a fortiori si l’on tient compte du fait que ces 400 avions devront eux-mêmes être répartis en deux groupes d’attaque totalement indépendants l’un de l’autre.
Sur le papier, cette division offre cependant un indéniable avantage tactique puisque les Allemands, qui ne s’attendent pas du tout à cela, seront eux-mêmes contraints, s’ils veulent à la fois défendre Regensburg et Schweinfurt, de diviser leurs propres forces d'interception par deux, mais il n'en demeure pas moins qu’en réduisant ainsi le tonnage de bombes largué sur chaque cible, on réduit forcément la probabilité de leur infliger des dommages véritablement significatifs !
Le deuxième problème, plus technique, tient au fait que les B-17 qui décolleront d’Angleterre n’ont normalement pas l’autonomie suffisante pour atteindre ces objectifs et en revenir.
Sur ce point-là du moins, une solution existe, sous la forme de réservoirs supplémentaires, surnommés "Tokyo Tanks" (1), installés à l’intérieur des ailes (2)
Avec 4 000 litres d’essence en plus, l’avion ainsi gréé peut parcourir plus de 1 500 km supplémentaires en croisière économique, mais aussi élégante soit-elle, cette solution crée aussitôt un autre problème, puisque le poids des réservoirs, de leur tuyauterie, et du carburant embarqué en sus, diminue inévitablement la charge de bombes, déjà relativement réduite, que pourra emporter chaque B-17...
(1) même muni de réservoirs supplémentaires, aucun B-17 ou B-24 ne bombardera jamais Tokyo.
(2) l’installation de Tokyo Tanks, simple bricolage à l’origine, deviendra progressivement standard sur tous les B-17 sortis d’usine
Double Strike ne mobilisera donc qu’un peu moins de 400 avions, ce qui est tout de même fort peu pour une opération aussi ambitieuse, a fortiori si l’on tient compte du fait que ces 400 avions devront eux-mêmes être répartis en deux groupes d’attaque totalement indépendants l’un de l’autre.
Sur le papier, cette division offre cependant un indéniable avantage tactique puisque les Allemands, qui ne s’attendent pas du tout à cela, seront eux-mêmes contraints, s’ils veulent à la fois défendre Regensburg et Schweinfurt, de diviser leurs propres forces d'interception par deux, mais il n'en demeure pas moins qu’en réduisant ainsi le tonnage de bombes largué sur chaque cible, on réduit forcément la probabilité de leur infliger des dommages véritablement significatifs !
Le deuxième problème, plus technique, tient au fait que les B-17 qui décolleront d’Angleterre n’ont normalement pas l’autonomie suffisante pour atteindre ces objectifs et en revenir.
Sur ce point-là du moins, une solution existe, sous la forme de réservoirs supplémentaires, surnommés "Tokyo Tanks" (1), installés à l’intérieur des ailes (2)
Avec 4 000 litres d’essence en plus, l’avion ainsi gréé peut parcourir plus de 1 500 km supplémentaires en croisière économique, mais aussi élégante soit-elle, cette solution crée aussitôt un autre problème, puisque le poids des réservoirs, de leur tuyauterie, et du carburant embarqué en sus, diminue inévitablement la charge de bombes, déjà relativement réduite, que pourra emporter chaque B-17...
(1) même muni de réservoirs supplémentaires, aucun B-17 ou B-24 ne bombardera jamais Tokyo.
(2) l’installation de Tokyo Tanks, simple bricolage à l’origine, deviendra progressivement standard sur tous les B-17 sortis d’usine
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