 |
| Le 128mm, ici en montage double : le canon aniaérien le plus puissant du Reich... |
... parlant de canons, et pour conclure, impossible de ne pas mentionner ici l’autre grand ennemi du bombardier quadrimoteur...
... la Flak
La Flak (1), c-à-d les canons anti-aériens, est, avec le bunker, l’autre grande spécialité de l'Allemagne qui, après avoir perdu la maîtrise de l’Air, n’aura plus d’autre choix, pour protéger ses usines, ses aérodromes, ses ouvrages stratégiques, mais aussi ses villes et leur population, que de les déployer par dizaines de milliers sur tout le territoire du Reich et des pays qu’il contrôle.
En dehors des pièces de 20, 37 et 50mm de basse et moyenne altitude, qui ne nous intéressent pas ici, le plus connu, et de loin le plus répandu, de ces canons est indubitablement le "88" qui, dans sa version anti-aérienne, tire un projectile explosif de 9 kg à une cadence de 15 à 20 coups/minute, et à une altitude pratique de 8 000 mètres.
Si le 88mm, à seulement sept tonnes sur son chariot de transport, demeure une arme relativement facile à transporter et à déplacer sur le terrain - et se retrouvera de ce fait également très vite employée, et avec grand succès, comme anti-tank ! - il en va tout autrement de ses "grands frères" de 105 et 128mm.
Beaucoup plus lourdes et encombrantes, et tirant respectivement des obus de 15 kg et 28 kg à 9 000 et 10 000 mètres d’altitude, ces armes sont d’abord et avant tout destinées à un usage statique et à ce titre, fréquemment boulonnées sur des socles en béton.
Mais qu’ils soient de 88, 105 ou 128mm, ces canons, pour être efficaces, doivent, tout comme du reste leurs homologues de plus petit calibre, tirer une quantité quasi-astronomique de projectiles avant de réussir à abattre un seul avion ennemi !
L’idéal serait évidemment de disposer d’une arme bien plus précise, garantissant pour ainsi dire un taux de réussite de 100%, mais cette arme, le missile guidé, n’aura cependant pas le temps d’entrer en service avant la fin de la guerre...
(1) en allemand, Flak est l’abréviation de Flugabwehrkanone ou canon antiaérien
... la Flak
La Flak (1), c-à-d les canons anti-aériens, est, avec le bunker, l’autre grande spécialité de l'Allemagne qui, après avoir perdu la maîtrise de l’Air, n’aura plus d’autre choix, pour protéger ses usines, ses aérodromes, ses ouvrages stratégiques, mais aussi ses villes et leur population, que de les déployer par dizaines de milliers sur tout le territoire du Reich et des pays qu’il contrôle.
En dehors des pièces de 20, 37 et 50mm de basse et moyenne altitude, qui ne nous intéressent pas ici, le plus connu, et de loin le plus répandu, de ces canons est indubitablement le "88" qui, dans sa version anti-aérienne, tire un projectile explosif de 9 kg à une cadence de 15 à 20 coups/minute, et à une altitude pratique de 8 000 mètres.
Si le 88mm, à seulement sept tonnes sur son chariot de transport, demeure une arme relativement facile à transporter et à déplacer sur le terrain - et se retrouvera de ce fait également très vite employée, et avec grand succès, comme anti-tank ! - il en va tout autrement de ses "grands frères" de 105 et 128mm.
Beaucoup plus lourdes et encombrantes, et tirant respectivement des obus de 15 kg et 28 kg à 9 000 et 10 000 mètres d’altitude, ces armes sont d’abord et avant tout destinées à un usage statique et à ce titre, fréquemment boulonnées sur des socles en béton.
Mais qu’ils soient de 88, 105 ou 128mm, ces canons, pour être efficaces, doivent, tout comme du reste leurs homologues de plus petit calibre, tirer une quantité quasi-astronomique de projectiles avant de réussir à abattre un seul avion ennemi !
L’idéal serait évidemment de disposer d’une arme bien plus précise, garantissant pour ainsi dire un taux de réussite de 100%, mais cette arme, le missile guidé, n’aura cependant pas le temps d’entrer en service avant la fin de la guerre...
(1) en allemand, Flak est l’abréviation de Flugabwehrkanone ou canon antiaérien
Aucun commentaire:
Publier un commentaire