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| Un Mosquito Pathfinder : désigner la cible avec des marqueurs incendiaires... |
... chez les Britanniques, repérer la ville qui se cache dans la nuit, et y marquer les zones à bombarder, est le travail d’éclaireurs spécialisés, les "Pathfinders", qui, au début, vont eux-mêmes opérer à bord de bombardiers conventionnels, avant de finalement embarquer sur des bimoteurs ultra-rapides et insaisissables, en l’occurrence des De Havilland "Mosquito", avec lesquels ils vont inlassablement sillonner l'Allemagne d'un bout à l'autre à la recherche d’une ville à détruire, suivis à quelques minutes d’intervalle par des flottes de plusieurs centaines de bombardiers, chargés d'incinérer celle-ci.
Pour délimiter la cible, le Pathfinder larguera donc des marqueurs colorés sur lesquels les bombardiers se repèreront avant de déverser leurs propres bombes. Mais les couleurs et les formes du marquage varieront elles-mêmes à chaque raid, histoire de déjouer l'ennemi qui, de son côté, allumera des leurres au milieu des forêts ou carrément en plein champ !
Une fois le raid lancé, et les incendies amorcés, le Pathfinder se devra néanmoins de rester à proximité immédiate du bûcher, afin de renouveler fréquemment les marqueurs car, comme l’expérience va vite le démontrer, chaque nouvelle vague de bombardiers risque de larguer de plus en plus tôt, c-à-d dès qu'elle apercevra les flammes qui font rage : à mesure que le raid se prolongera, la cible aura donc tendance à "reculer", en sorte qu’en allumant un incendie à Cologne, on risque fort, si on n'y prend garde, de finir par bombarder Bruxelles...
Le Pathfinder, éventuellement relayé par un autre, va donc passer et repasser à plusieurs reprises au dessus du brasier, y ajoutant ses propres petites flammes rouges, jaunes ou vertes.
Si le raid dure suffisamment longtemps, et si les circonstances sont favorables, l'incendie pourra alors - c’est l’objectif final recherché mais seulement rarement atteint - se transformer en tempête de feu que plus rien ni personne ne pourra arrêter, qui absorbera tout l'oxygène, fera monter la température à plus de mille degrés, pulvérisera les maisons de pierre comme si elles n’étaient que de carton, fera fondre le bitume des rues, et piègera implacablement ceux et celles qui auront eu l'inconscience de s'y aventurer en tentant de fuir les caves et les abris, eux-mêmes transformés en fours crématoires...
Pour délimiter la cible, le Pathfinder larguera donc des marqueurs colorés sur lesquels les bombardiers se repèreront avant de déverser leurs propres bombes. Mais les couleurs et les formes du marquage varieront elles-mêmes à chaque raid, histoire de déjouer l'ennemi qui, de son côté, allumera des leurres au milieu des forêts ou carrément en plein champ !
Une fois le raid lancé, et les incendies amorcés, le Pathfinder se devra néanmoins de rester à proximité immédiate du bûcher, afin de renouveler fréquemment les marqueurs car, comme l’expérience va vite le démontrer, chaque nouvelle vague de bombardiers risque de larguer de plus en plus tôt, c-à-d dès qu'elle apercevra les flammes qui font rage : à mesure que le raid se prolongera, la cible aura donc tendance à "reculer", en sorte qu’en allumant un incendie à Cologne, on risque fort, si on n'y prend garde, de finir par bombarder Bruxelles...
Le Pathfinder, éventuellement relayé par un autre, va donc passer et repasser à plusieurs reprises au dessus du brasier, y ajoutant ses propres petites flammes rouges, jaunes ou vertes.
Si le raid dure suffisamment longtemps, et si les circonstances sont favorables, l'incendie pourra alors - c’est l’objectif final recherché mais seulement rarement atteint - se transformer en tempête de feu que plus rien ni personne ne pourra arrêter, qui absorbera tout l'oxygène, fera monter la température à plus de mille degrés, pulvérisera les maisons de pierre comme si elles n’étaient que de carton, fera fondre le bitume des rues, et piègera implacablement ceux et celles qui auront eu l'inconscience de s'y aventurer en tentant de fuir les caves et les abris, eux-mêmes transformés en fours crématoires...

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