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| Le Vickers Wellington : le meilleur bombardier moyen britannique de la guerre |
... dit autrement, non contents de coûter fort cher en hommes et en appareils, les dits bombardements ne causent pour ainsi dire aucun dommage à l'ennemi, et d'autres études, réalisées après la guerre, vont d’ailleurs démontrer que la moitié des bombes larguées au-dessus du territoire allemand entre mai 1940 et mai 1941 sont même carrément tombées... en rase campagne, c-à-d au beau milieu de nulle part !
En septembre, le Bomber Command, ainsi mis sur la sellette, élabore alors une nouvelle stratégie, cette fois spécifiquement destinée à l'attaque des villes,... c-à-d aux seuls objectifs qu’on est raisonnablement susceptible de repérer et de toucher dans l’obscurité !
"L'État-major de l’Armée de l'Air avait calculé qu'avec 4 000 bombardiers, et un largage mensuel de 60 000 tonnes, soit dix fois plus que ce qu'on avait fait jusque là, on pourrait détruire quarante-trois villes allemandes de plus de 100 000 habitants. Quinze millions de civils y vivaient. On mettrait l'Allemagne à genoux en six mois rien qu'en éliminant la volonté de résistance des Allemands"
Mais le problème, c’est que le Bomber Command de cet automne de 1941 ne dispose même pas du quart des bombardiers requis pour ce grandiose objectif !
Les semaines puis les mois s’écoulent sans que la situation s’améliore véritablement sur le terrain, où les bombardiers continuent de déverser des projectiles sans grande conviction ni résultat significatif
Le 08 janvier 1942, le commandant-en-chef du Bomber Command, l’Air Marshal Sir Richard Peirse, se voit donc limogé, mais son successeur, Jack Baldwin, emporté par le scandale du Channel Dash - dont nous parlerons dans notre prochaine chronique - disparait lui-même après seulement 45 jours.
Son remplaçant est en revanche un homme qui promet beaucoup, et qui s’est d’ailleurs distingué dans les années 1920 par son enthousiasme à mater les tribus "barbares" au moyen de gaz de combat largué du haut des airs...
... Arthur Harris
En septembre, le Bomber Command, ainsi mis sur la sellette, élabore alors une nouvelle stratégie, cette fois spécifiquement destinée à l'attaque des villes,... c-à-d aux seuls objectifs qu’on est raisonnablement susceptible de repérer et de toucher dans l’obscurité !
"L'État-major de l’Armée de l'Air avait calculé qu'avec 4 000 bombardiers, et un largage mensuel de 60 000 tonnes, soit dix fois plus que ce qu'on avait fait jusque là, on pourrait détruire quarante-trois villes allemandes de plus de 100 000 habitants. Quinze millions de civils y vivaient. On mettrait l'Allemagne à genoux en six mois rien qu'en éliminant la volonté de résistance des Allemands"
Mais le problème, c’est que le Bomber Command de cet automne de 1941 ne dispose même pas du quart des bombardiers requis pour ce grandiose objectif !
Les semaines puis les mois s’écoulent sans que la situation s’améliore véritablement sur le terrain, où les bombardiers continuent de déverser des projectiles sans grande conviction ni résultat significatif
Le 08 janvier 1942, le commandant-en-chef du Bomber Command, l’Air Marshal Sir Richard Peirse, se voit donc limogé, mais son successeur, Jack Baldwin, emporté par le scandale du Channel Dash - dont nous parlerons dans notre prochaine chronique - disparait lui-même après seulement 45 jours.
Son remplaçant est en revanche un homme qui promet beaucoup, et qui s’est d’ailleurs distingué dans les années 1920 par son enthousiasme à mater les tribus "barbares" au moyen de gaz de combat largué du haut des airs...
... Arthur Harris

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