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| Le Bristol Bleinheim : un bombardier trop "léger" pour affronter le ciel allemand... |
... 22 juin 1941
L’URSS est un pays gigantesque, et la Luftwaffe ne dispose ni d’assez de bombardiers, ni, surtout, de bombardiers disposant d’un rayon d’action suffisamment grand pour s’en prendre, dès les premiers jours si pas les premières minutes du conflit, à l’ensemble du potentiel industriel de son adversaire, comme le préconisait Douhet.
Contrairement à ce que nous venons de voir lors de la Bataille d’Angleterre, et à ce que nous continuerons de voir en Europe, cette future Guerre à l’Est n’aura donc rien d’un "tout aérien" : ce sera toujours, une guerre essentiellement terrestre, où le premier si pas unique rôle de l’Aviation de bombardement est d’appuyer l’action des fantassins et des blindés qui combattent au sol, ce pourquoi le lecteur nous pardonnera de ne l’aborder ainsi qu’à la marge pour nous en retourner directement à l’Ouest, où la Grande-Bretagne, bien que ravie de ne plus être seule à affronter le Troisième Reich, se trouve néanmoins à présent confrontée à un problème quasi insoluble...
... comment aider son nouvel allié soviétique et, surtout, comment le convaincre de demeurer dans la lutte alors que, partout sur le Front, la Wehrmacht vole pour ainsi dire de victoire en victoire, et semble bel et bien en mesure de l’emporter en seulement "huit à onze semaines", tel que prévu par les généraux allemands ?
Pour Churchill, et pour les Anglais en général, chaque goutte de sang versé par un soldat soviétique est évidemment une goutte de sang que n’aura pas à verser un soldat britannique, mais pour Staline, assailli de mauvaises nouvelles, et qui, jour après jour, voit littéralement son Empire s’effondrer en direct sous ses yeux, les Anglais et, bientôt, les Américains, se doivent au contraire de le soulager lui et ses soldats en débarquant à l’Ouest le plus rapidement possible !
Mais ça, la Grande-Bretagne en est pour l’heure rigoureusement incapable ! Tout ce qu’elle peut faire en cet instant, c’est expédier des fournitures et du matériel de guerre en URSS par la Voie arctique (1)... et accentuer sa guerre aérienne contre l’Allemagne...
(1) le premier convoi britannique à destination de l’URSS, Dervish, se mettra en branle le 21 août 1941 - sur le sujet : Saviez-vous que... Froid comme l’Enfer
L’URSS est un pays gigantesque, et la Luftwaffe ne dispose ni d’assez de bombardiers, ni, surtout, de bombardiers disposant d’un rayon d’action suffisamment grand pour s’en prendre, dès les premiers jours si pas les premières minutes du conflit, à l’ensemble du potentiel industriel de son adversaire, comme le préconisait Douhet.
Contrairement à ce que nous venons de voir lors de la Bataille d’Angleterre, et à ce que nous continuerons de voir en Europe, cette future Guerre à l’Est n’aura donc rien d’un "tout aérien" : ce sera toujours, une guerre essentiellement terrestre, où le premier si pas unique rôle de l’Aviation de bombardement est d’appuyer l’action des fantassins et des blindés qui combattent au sol, ce pourquoi le lecteur nous pardonnera de ne l’aborder ainsi qu’à la marge pour nous en retourner directement à l’Ouest, où la Grande-Bretagne, bien que ravie de ne plus être seule à affronter le Troisième Reich, se trouve néanmoins à présent confrontée à un problème quasi insoluble...
... comment aider son nouvel allié soviétique et, surtout, comment le convaincre de demeurer dans la lutte alors que, partout sur le Front, la Wehrmacht vole pour ainsi dire de victoire en victoire, et semble bel et bien en mesure de l’emporter en seulement "huit à onze semaines", tel que prévu par les généraux allemands ?
Pour Churchill, et pour les Anglais en général, chaque goutte de sang versé par un soldat soviétique est évidemment une goutte de sang que n’aura pas à verser un soldat britannique, mais pour Staline, assailli de mauvaises nouvelles, et qui, jour après jour, voit littéralement son Empire s’effondrer en direct sous ses yeux, les Anglais et, bientôt, les Américains, se doivent au contraire de le soulager lui et ses soldats en débarquant à l’Ouest le plus rapidement possible !
Mais ça, la Grande-Bretagne en est pour l’heure rigoureusement incapable ! Tout ce qu’elle peut faire en cet instant, c’est expédier des fournitures et du matériel de guerre en URSS par la Voie arctique (1)... et accentuer sa guerre aérienne contre l’Allemagne...
(1) le premier convoi britannique à destination de l’URSS, Dervish, se mettra en branle le 21 août 1941 - sur le sujet : Saviez-vous que... Froid comme l’Enfer
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