![]() |
| Un Junkers 88, lui aussi trop vulnérable de jour et dans le ciel britannique |
... car non contents de ne pas s’avouer vaincus, ces maudits Anglais s’obstinent à bombarder les villes allemandes de nuit, ce qui, en toute logique, impose donc de continuer à leur répondre de la même manière !
De jour, les bimoteurs de la Luftwaffe, trop vulnérables même lorsqu’ils sont escortés, disparaissent progressivement du ciel pour céder la place à quelques poignées de Me-109 hâtivement transformés en chasseurs-bombardiers grâce à l’ajout d’un rack capable de supporter une seule et unique bombe de 250 kg... d’autant moins efficace que les pilotes ont l’habitude de s’en débarrasser dès qu’ils aperçoivent un quelconque avion britannique à l’horizon.
De nuit, et si ce n’est un coup vraiment heureux de la DCA, les bombardiers allemands ne craignent en revanche pas grand-chose tant la chasse de nuit britannique, clairsemée et encore dépourvue de radar embarqué, brille par son absence et son inefficacité.
Mais bien que toujours résolus à venger les villes allemandes bombardées, pilotes et équipages se prennent à douter de l’utilité réelle de ces missions répétées nuit après nuit, où chacun, dans l’obscurité totale pour cause de black-out, peine à discerner la moindre cible réellement digne d’intérêt, et se contente donc de larguer ses projectiles dès qu’il le peut avant de s’en retourner à sa base
Si beaucoup croient encore qu’à la longue, l’accumulation des morts et des destructions finira par pousser la population civile britannique à exiger la Paix, comme le prévoyait Douhet, aucun signe ne le laisse pourtant entrevoir, et l’on peut au contraire affirmer que l’on ne bombarde plus désormais que parce qu’il le faut bien, parce qu’y renoncer reviendrait à admettre la défaite, et aussi, en définitive...
... parce qu’on ne sait rien faire d’autre !
De jour, les bimoteurs de la Luftwaffe, trop vulnérables même lorsqu’ils sont escortés, disparaissent progressivement du ciel pour céder la place à quelques poignées de Me-109 hâtivement transformés en chasseurs-bombardiers grâce à l’ajout d’un rack capable de supporter une seule et unique bombe de 250 kg... d’autant moins efficace que les pilotes ont l’habitude de s’en débarrasser dès qu’ils aperçoivent un quelconque avion britannique à l’horizon.
De nuit, et si ce n’est un coup vraiment heureux de la DCA, les bombardiers allemands ne craignent en revanche pas grand-chose tant la chasse de nuit britannique, clairsemée et encore dépourvue de radar embarqué, brille par son absence et son inefficacité.
Mais bien que toujours résolus à venger les villes allemandes bombardées, pilotes et équipages se prennent à douter de l’utilité réelle de ces missions répétées nuit après nuit, où chacun, dans l’obscurité totale pour cause de black-out, peine à discerner la moindre cible réellement digne d’intérêt, et se contente donc de larguer ses projectiles dès qu’il le peut avant de s’en retourner à sa base
Si beaucoup croient encore qu’à la longue, l’accumulation des morts et des destructions finira par pousser la population civile britannique à exiger la Paix, comme le prévoyait Douhet, aucun signe ne le laisse pourtant entrevoir, et l’on peut au contraire affirmer que l’on ne bombarde plus désormais que parce qu’il le faut bien, parce qu’y renoncer reviendrait à admettre la défaite, et aussi, en définitive...
... parce qu’on ne sait rien faire d’autre !

Aucun commentaire:
Publier un commentaire