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| Escorteurs et navires marchands du PQ17, peu avant l'appareillage |
... 29 juin 1942, 05h00
Pour le PQ17, qui appareille le 27 juin, la traversée débute en tout cas fort mal, puisqu'en pleine brume, le Richard Bland, un Liberty Ship américain de 7 000 tonnes, s'échoue sur les rochers alors qu'il vient à peine de sortir du Hvalfjord, s'occasionnant des dommages suffisants pour le contraindre à rentrer au port (1).
Et la brume n'a pas fini de causer dégâts aux navires et maux de têtes aux marins, puisqu'à l'aube du 29, le convoi se retrouve au beau milieu d'un banc de glaces flottantes qui endommage quatre cargos dont l'un, l'Exford, un 5 000 tonnes américain, n'a d'autre choix que de rebrousser chemin à son tour.
Mauvais début assurément.
Mais après la brume et la glace, une menace pour le moins paradoxale s'abat sur le PQ17, où nombre de marins commencent en effet à s'inquiéter sérieusement du manque de munitions disponibles pour les armes de bord,... ce qui est tout de même un comble, puisque la plupart d'entre eux sont littéralement bourrés de balles et d'obus de tout calibre destinés à l'URSS !
Sur l'américain Troubadour, un vieux vapeur de 6 000 tonnes battant pavillon panaméen et doté d'un équipage de fortes têtes déjà coupables de divers gestes de rébellion et de sabotage depuis le début de la guerre, on s'empresse d'ailleurs de recourir au bon vieux "système D",... les marins décidant tout simplement de briser les scellés et de charger les canons et mitrailleuses du navire avec les munitions trouvées dans les cales...
(1) rescapé involontaire du PQ17, le Richard Bland sera néanmoins coulé le 10 mars 1943 par un sous-marin allemand, alors qu'il faisait partie du convoi retour RA-53
Pour le PQ17, qui appareille le 27 juin, la traversée débute en tout cas fort mal, puisqu'en pleine brume, le Richard Bland, un Liberty Ship américain de 7 000 tonnes, s'échoue sur les rochers alors qu'il vient à peine de sortir du Hvalfjord, s'occasionnant des dommages suffisants pour le contraindre à rentrer au port (1).
Et la brume n'a pas fini de causer dégâts aux navires et maux de têtes aux marins, puisqu'à l'aube du 29, le convoi se retrouve au beau milieu d'un banc de glaces flottantes qui endommage quatre cargos dont l'un, l'Exford, un 5 000 tonnes américain, n'a d'autre choix que de rebrousser chemin à son tour.
Mauvais début assurément.
Mais après la brume et la glace, une menace pour le moins paradoxale s'abat sur le PQ17, où nombre de marins commencent en effet à s'inquiéter sérieusement du manque de munitions disponibles pour les armes de bord,... ce qui est tout de même un comble, puisque la plupart d'entre eux sont littéralement bourrés de balles et d'obus de tout calibre destinés à l'URSS !
Sur l'américain Troubadour, un vieux vapeur de 6 000 tonnes battant pavillon panaméen et doté d'un équipage de fortes têtes déjà coupables de divers gestes de rébellion et de sabotage depuis le début de la guerre, on s'empresse d'ailleurs de recourir au bon vieux "système D",... les marins décidant tout simplement de briser les scellés et de charger les canons et mitrailleuses du navire avec les munitions trouvées dans les cales...
(1) rescapé involontaire du PQ17, le Richard Bland sera néanmoins coulé le 10 mars 1943 par un sous-marin allemand, alors qu'il faisait partie du convoi retour RA-53

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