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| Raiders américains, à la poursuite des hommes du colonel Shoji, novembre 1942 |
... pour Vandergrift, cette Bataille de Koli Point - si tant et qu'on puisse l'appeler ainsi - est donc un succès de plus, qui a éliminé toute menace dans ce secteur, entraîné la mort de près de 500 soldats japonais - contre moins d'une cinquantaine côté américain - et contraint les malheureux survivants nippons à entreprendre un nouveau et épouvantable Chemin de Croix à travers la jungle.
On ne peut que manquer de mots pour évoquer la véritable Marche à la Mort de ces hommes blessés, malades et affamés, contraints d'affronter jour après jour non seulement les difficultés et périls d'une jungle aussi hostile que celle de Guadalcanal, mais aussi le constant harcèlement de petites unités de raiders que les Américains, décidément fort rancuniers, ont lancé à leur poursuite.
Lorsqu'il n'est plus capable de marcher, le soldat japonais est simplement abandonné à son sort là où il tombe, et son cadavre, que personne ne se donne évidemment la peine d'enterrer, condamné à pourrir sur place avant de disparaître à jamais, englouti par la végétation.
Pendant des jours, et même des semaines, le calvaire de ces hommes se poursuit sans discontinuer.
Lorsqu'il arrive à la Lunga, d'où lui-même et ses troupes avaient retraité le 27 octobre en direction de Koli Point (!), le colonel Shōji a déjà perdu plus de la moitié de ses hommes en chemin, et lorsqu'il rallie finalement la Matanikau et le village de Kokumbona, il lui en reste moins de 800 sur les quelque 3 000 qui avaient quitté Koli Point le 07 novembre !
Et malheureusement pour eux, ces pitoyables survivants, réduits à l'état de loques humaines, n'en ont pas encore fini avec les combats et avec Guadalcanal...
On ne peut que manquer de mots pour évoquer la véritable Marche à la Mort de ces hommes blessés, malades et affamés, contraints d'affronter jour après jour non seulement les difficultés et périls d'une jungle aussi hostile que celle de Guadalcanal, mais aussi le constant harcèlement de petites unités de raiders que les Américains, décidément fort rancuniers, ont lancé à leur poursuite.
Lorsqu'il n'est plus capable de marcher, le soldat japonais est simplement abandonné à son sort là où il tombe, et son cadavre, que personne ne se donne évidemment la peine d'enterrer, condamné à pourrir sur place avant de disparaître à jamais, englouti par la végétation.
Pendant des jours, et même des semaines, le calvaire de ces hommes se poursuit sans discontinuer.
Lorsqu'il arrive à la Lunga, d'où lui-même et ses troupes avaient retraité le 27 octobre en direction de Koli Point (!), le colonel Shōji a déjà perdu plus de la moitié de ses hommes en chemin, et lorsqu'il rallie finalement la Matanikau et le village de Kokumbona, il lui en reste moins de 800 sur les quelque 3 000 qui avaient quitté Koli Point le 07 novembre !
Et malheureusement pour eux, ces pitoyables survivants, réduits à l'état de loques humaines, n'en ont pas encore fini avec les combats et avec Guadalcanal...

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