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| Cadavres japonais sortis de leur bunker. Notez le caractère très rudimentaire de celui-ci |
... Koli Point, Guadalcanal, 03 novembre 1942
Entre les hommes du colonel Edson et le village de Kokumbona, il n'y a désormais plus rien, si ce n'est la jungle et quelques centaines de défenseurs japonais malades, affamés et épuisés par les combats des semaines précédentes.
Et bien plus que symbolique, la prise de Kokumbona reviendrait à couper carrément la retraite aux milliers de survivants de l'aile gauche de Maruyama qui, défaits au Sud de Henderson Field le 26 octobre, sont encore occupés à cheminer péniblement à travers la jungle !
Pour les Japonais, la situation est désespérée, mais alors que Kokumbona semble condamné à tomber, un événement inattendu vient complètement changer la donne : aux premières heures du 03 novembre, près de Koli Point, plusieurs dizaines de km à l'Est, des avant-gardes américaines sont en effet tombées sur plusieurs centaines de Japonais tout juste débarqués à cet endroit par des destroyers du Tokyo Express.
Or les survivants de l'aile droite de Maruyama, rappelons-nous, sont précisément occupés, sous la conduite du colonel Toshinari Shōji, à retraiter vers Koli Point,... qui risque donc de bientôt représenter une menace sérieuse !
Que faut-il faire à présent ? Avec ses meilleures unités et une bonne partie de son Artillerie désormais profondément engagées à l'Ouest, Vandergrift craint de manquer de moyens en cas d'attaque japonaise à l'Est surtout si, comme tout le laisse supposer, les nouveaux arrivants ne constituent en fait que l'avant-garde de renforts nippons bien plus importants !
Alors, le 04 novembre, le général américain ordonne le retour immédiat de la plupart des troupes engagées devant Kokumbona, sauvant ainsi les Japonais du désastre et permettant surtout aux rescapés de l'aile gauche de Maruyama, exténués par leur interminable traversée de la jungle, de rallier le village sans encombre.
Entre les hommes du colonel Edson et le village de Kokumbona, il n'y a désormais plus rien, si ce n'est la jungle et quelques centaines de défenseurs japonais malades, affamés et épuisés par les combats des semaines précédentes.
Et bien plus que symbolique, la prise de Kokumbona reviendrait à couper carrément la retraite aux milliers de survivants de l'aile gauche de Maruyama qui, défaits au Sud de Henderson Field le 26 octobre, sont encore occupés à cheminer péniblement à travers la jungle !
Pour les Japonais, la situation est désespérée, mais alors que Kokumbona semble condamné à tomber, un événement inattendu vient complètement changer la donne : aux premières heures du 03 novembre, près de Koli Point, plusieurs dizaines de km à l'Est, des avant-gardes américaines sont en effet tombées sur plusieurs centaines de Japonais tout juste débarqués à cet endroit par des destroyers du Tokyo Express.
Or les survivants de l'aile droite de Maruyama, rappelons-nous, sont précisément occupés, sous la conduite du colonel Toshinari Shōji, à retraiter vers Koli Point,... qui risque donc de bientôt représenter une menace sérieuse !
Que faut-il faire à présent ? Avec ses meilleures unités et une bonne partie de son Artillerie désormais profondément engagées à l'Ouest, Vandergrift craint de manquer de moyens en cas d'attaque japonaise à l'Est surtout si, comme tout le laisse supposer, les nouveaux arrivants ne constituent en fait que l'avant-garde de renforts nippons bien plus importants !
Alors, le 04 novembre, le général américain ordonne le retour immédiat de la plupart des troupes engagées devant Kokumbona, sauvant ainsi les Japonais du désastre et permettant surtout aux rescapés de l'aile gauche de Maruyama, exténués par leur interminable traversée de la jungle, de rallier le village sans encombre.
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