![]() |
Marines, à Guadalcanal, exhibant un drapeau japonais capturé |
... "Au Japon, d’incroyables chants de victoire célébrèrent la victoire de Savo. Il y eut même des parades militaires dans les rues. Selon le rituel de propagande, la perte du Kako fut cachée.
Les amers reproches de Yamamoto à Mikawa, de ne pas avoir exploité la victoire en anéantissant la flotte de transport furent passés sous silence à l’état-major de la Marine. Les titres des journaux japonais proclamaient que "d’importants résultats guerriers, inégalés dans l’histoire du monde" avaient été obtenus.
Selon un quotidien de Tokyo, l’Australie était désormais "l’orpheline du Pacifique du Sud-Est". Enfin, le porte-parole du Grand Quartier général impérial annonça que "vingt-quatre navires de guerre et onze transports chargés de Marines avaient été coulés" (1)
Aux États-Unis, en revanche, et même si les pertes réelles sont très inférieures à celles revendiqués par les Japonais, l'ambiance n'est évidemment pas à la fête, et à Washington, certains commencent même à se demander si la première étape de la "Reconquête du Pacifique" si chère à la Navy et à l'amiral King n'est pas déjà l'étape de trop.
A Guadalcanal, pourtant, Vandergrift et ses Marines, bien que désormais isolés sur leur île, ont le moral intact et ne doutent pas une seconde de pouvoir venir à bout de tous les "petits hommes jaunes" que le Mikado leur enverra.
"Les hommes du 1er et du 5e régiments avaient mis en coupe réglée les stocks de bière et de saké abandonnés par les Japonais. Enterrant soigneusement les lots dans les sables frais baignés par la mer, ils les déterraient chaque nuit pour célébrer le souvenir des bordées de clair de lune des camps d’entraînement de Quantico ou de New River" (2)
(1) et (2) Hérubel, op cit
Les amers reproches de Yamamoto à Mikawa, de ne pas avoir exploité la victoire en anéantissant la flotte de transport furent passés sous silence à l’état-major de la Marine. Les titres des journaux japonais proclamaient que "d’importants résultats guerriers, inégalés dans l’histoire du monde" avaient été obtenus.
Selon un quotidien de Tokyo, l’Australie était désormais "l’orpheline du Pacifique du Sud-Est". Enfin, le porte-parole du Grand Quartier général impérial annonça que "vingt-quatre navires de guerre et onze transports chargés de Marines avaient été coulés" (1)
Aux États-Unis, en revanche, et même si les pertes réelles sont très inférieures à celles revendiqués par les Japonais, l'ambiance n'est évidemment pas à la fête, et à Washington, certains commencent même à se demander si la première étape de la "Reconquête du Pacifique" si chère à la Navy et à l'amiral King n'est pas déjà l'étape de trop.
A Guadalcanal, pourtant, Vandergrift et ses Marines, bien que désormais isolés sur leur île, ont le moral intact et ne doutent pas une seconde de pouvoir venir à bout de tous les "petits hommes jaunes" que le Mikado leur enverra.
"Les hommes du 1er et du 5e régiments avaient mis en coupe réglée les stocks de bière et de saké abandonnés par les Japonais. Enterrant soigneusement les lots dans les sables frais baignés par la mer, ils les déterraient chaque nuit pour célébrer le souvenir des bordées de clair de lune des camps d’entraînement de Quantico ou de New River" (2)
(1) et (2) Hérubel, op cit
Aucun commentaire:
Publier un commentaire