vendredi 14 octobre 2022

7352 - dans l'attente du premier acte

... repassons à présent du côté américain et de leur petite escadre qui s'approche lentement de Guadalcanal,... à l'insu des Japonais qui, parce qu'ils n'ont pas encore appris à adopter une posture défensive, et aussi parce qu'ils manquent - déjà - cruellement de moyens de reconnaissance, ne s'attendent pas du tout à être attaqués à cet endroit.

Côté américain, donc, l'affaire se présente ainsi : appuyés par le feu des croiseurs et destroyers de Turner, et protégés à longue distance par les porte-avions de Fletcher, les "Combat Group A" et "B", soit un total d'environ 8 000 hommes, doivent débarquer à Guadalcanal, tandis qu'un "Northern Group", de quelque 4 000 Marines, doit quant à lui en faire de même sur les îles de Tulagi, Florida, Gavutu et Tanambogo.

Plusieurs milliers d'hommes sont quant à eux tenus en réserve en prévision d'un futur débarquement sur Nendö (Îles Santa Cruz), où la Navy entend construire un aérodrome, débarquement qui - mais n'anticipons pas - sera cependant vite annulé, vu la rapide détérioration de la situation militaire sur Guadalcanal.

Aux Fidji, nous l'avons dit, l'ultime répétition de ces différents débarquements s'est très mal passée, ce qui augure mal de la suite des événements mais, heureusement pour eux, les Marines inexpérimentés vont bénéficier de ce qu'il convient d'appeler "la Chance du Débutant" puisque les Japonais, par trop confiants, n'ont pour leur part rien prévu pour parer une éventuelle attaque !

Le décor maintenant dressé, place au premier acte d'un spectacle, ou plutôt d'une tragédie, que personne, ni dans le camp américain ni dans le camp japonais, n'imagine durer six mois...

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