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| "30 secondes sur Tokyo", un raid militairement insignifiant mais psychologiquement essentiel... |
... 24 avril 1942.
En soi, et bien qu'inévitablement glorifiés pour les besoins de la Propagande américaine, les résultats de ce premier raid (faussement) dit "de 30 secondes" sur Tokyo sont insignifiants,... surtout si l'on considère que, dans l'aventure, les Américains ont eux-mêmes perdu la plupart de leurs équipages, et la totalité de leurs appareils !
Mais sur le plan du moral en revanche, l'effet est excellent et de nature à rassurer tous ceux qui, aux États-Unis, se demandaient quand ils allaient enfin porter les coups plutôt que les recevoir !
Chez les Japonais, en revanche, ce raid est naturellement ressenti comme une humiliation, et surtout une humiliation dont il importe de tirer vengeance le plus rapidement possible, en privilégiant cette fois clairement l'option "Centre" défendue par Yamamoto.
En s'emparant de Midway, et en anéantissant au passage les rescapés de la Flotte américaine du Pacifique, on pourra, estime-t-on, mettre cette fois la capitale de l'Empire définitivement à l'abri d'une nouvelle attaque du même genre.
En soi, et bien qu'inévitablement glorifiés pour les besoins de la Propagande américaine, les résultats de ce premier raid (faussement) dit "de 30 secondes" sur Tokyo sont insignifiants,... surtout si l'on considère que, dans l'aventure, les Américains ont eux-mêmes perdu la plupart de leurs équipages, et la totalité de leurs appareils !
Mais sur le plan du moral en revanche, l'effet est excellent et de nature à rassurer tous ceux qui, aux États-Unis, se demandaient quand ils allaient enfin porter les coups plutôt que les recevoir !
Chez les Japonais, en revanche, ce raid est naturellement ressenti comme une humiliation, et surtout une humiliation dont il importe de tirer vengeance le plus rapidement possible, en privilégiant cette fois clairement l'option "Centre" défendue par Yamamoto.
En s'emparant de Midway, et en anéantissant au passage les rescapés de la Flotte américaine du Pacifique, on pourra, estime-t-on, mettre cette fois la capitale de l'Empire définitivement à l'abri d'une nouvelle attaque du même genre.
Mais le problème, c'est qu'il est néanmoins impossible de renoncer purement et simplement à l'attaque déjà prévue au Sud, et particulièrement contre les îles de Nouvelle-Guinée et de Tulagi.
Mais le rassemblement de la flotte d'une soixantaine de navires dédiés à cette opération n'est hélas pas passé inaperçu des Américains qui, le 24 avril, décident donc, faute de pouvoir compter sur Halsey, toujours sur le chemin du retour avec les Hornet et Enterprise après son spectaculaire raid sur Tokyo, d'expédier la Task Force 17, autrement dit les porte-avions Yorktown et Lexington du contre-amiral Fletcher, à sa rencontre...
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