Lingayen : une succession d'attaques kamikazes condamnées à s'épuiser d'elles-mêmes |
Le 6 janvier 1945, la 7ème Flotte - ou devrait-on dire "la Flotte de MacArthur" se présente dans le Golfe de Lingayen,… pour y être immédiatement et chaudement accueillie par les pilotes kamikazes qui, en trois jours, vont couler ou endommager plus d’une vingtaine de bâtiments, dont le cuirassé New-Mexico, qui porte la marque de l’amiral Oldendorf.
Début catastrophique, donc, mais heureusement sans conséquence puisque la pénurie d’avions et de pilotes kamikazes, par définition à usage unique, contraint bientôt le commandement japonais à renoncer de lui-même à ces attaques !
Le 9 janvier, précédés de l’habituel et apocalyptique bombardement naval, les premiers soldats américains - au final, ils seront plus de 170 000 - débarquent à Lingayen sans guère rencontrer de résistance,... attendu que Yamashita a fort logiquement décidé de positionner ses propres troupes sur toutes les collines qui dominent le Golfe !
Après trois jours, et alors que les officiers de Renseignement de la 6ème Armée commencent à se dire que MacArthur, finalement, avait peut-être raison, les avant-gardes tombent enfin sur les premières défenses japonaises qu’il faut, comme de coutume, emporter une à une, à l’explosif, au napalm ou au lance-flammes.
Si la progression américaine s’avère donc fort lente, Yamashita n’en sait pas moins qu’elle est inexorable, et qu’aucune victoire n’est possible : "ce qu’on attend de nous", a-t-il déclaré à ses officiers avant la bataille, "est de porter un solide coup à ces Américains afin de conforter la position de notre gouvernement à la table des négociations"
Encore faut-il, néanmoins, que les dits Américains aient réellement l’intention de négocier quoi que ce soit
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