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| Wingate : une allure - et une barbe - de baroudeur dont raffolaient les journaux | 
… mais si Longcloth s'est plutôt soldé par un échec militaire, son impact psychologique s'est en revanche avéré retentissant !
Habilement exploitée par la Propagande britannique, et par une Presse toujours à la recherche de personnages forts et de récits sortant de l’ordinaire, Les Aventures d’Orde Wingate et de ses valeureux Chindits dans la Jungle de Birmanie sont très vite devenues un immense succès populaire et une formidable histoire de camaraderie, d’héroïsme et de dépassement de soi que l’on a abondamment commenté dans les casernes, les bureaux les ateliers et les écoles, et qui a prouvé au monde entier que les "petits hommes jaunes" n’étaient pas invincibles, et aussi que la Grande-Bretagne, n’en déplaise aux arrogants Yankees, était encore capable de se battre et même d’innover en matière de combat !
Tout cela bien sûr a ravi Winston Churchill, et lui a aussi rappelé sa jeunesse et ses propres et folles aventures à Cuba, en Inde, au Soudan et évidemment en Afrique du Sud, lors de la Guerre des Boers, ce pourquoi le Vieux Lion s’est-il empressé d’inviter Wingate à Londres, avant de le prier de l’accompagner au Canada pour Quadran, la Première Conférence de Québec, où l’intéressé a livré, le 17 août, un plaidoyer très exalté pour l’intensification de ce type d’opérations et même pour la création, en plein cœur du territoire ennemi, de véritables camps fortifiés ravitaillés par les airs, une idée que reprendront, plus tard, Français et Américains au Vietnam, avec des fortunes néanmoins fort diverses, en particulier à Dien Bien Phu !
Pour l’heure, Wingate, dispose en tout cas du prestige et de l’autorité nécessaires pour lancer, début 1944, une nouvelle opération d’incursion d’une ampleur jamais vue, puisque réunissant plus de 20 000 hommes,… qui devront néanmoins se passer de lui !
Car à 40 ans seulement, Wingate, dont on doute de plus en plus de l’état mental, est déjà au bout du rouleau : très éprouvé physiquement par ses différentes aventures mais aussi par son épouvantable hygiène de vie - il a l’habitude de grignoter les oignons crus qu’il porte souvent autour du cou et, au Caire, a contracté la typhoïde après avoir volontairement bu l’eau d’un vase de fleurs ! - n’est plus en état de commander lui-même sur le terrain…
Habilement exploitée par la Propagande britannique, et par une Presse toujours à la recherche de personnages forts et de récits sortant de l’ordinaire, Les Aventures d’Orde Wingate et de ses valeureux Chindits dans la Jungle de Birmanie sont très vite devenues un immense succès populaire et une formidable histoire de camaraderie, d’héroïsme et de dépassement de soi que l’on a abondamment commenté dans les casernes, les bureaux les ateliers et les écoles, et qui a prouvé au monde entier que les "petits hommes jaunes" n’étaient pas invincibles, et aussi que la Grande-Bretagne, n’en déplaise aux arrogants Yankees, était encore capable de se battre et même d’innover en matière de combat !
Tout cela bien sûr a ravi Winston Churchill, et lui a aussi rappelé sa jeunesse et ses propres et folles aventures à Cuba, en Inde, au Soudan et évidemment en Afrique du Sud, lors de la Guerre des Boers, ce pourquoi le Vieux Lion s’est-il empressé d’inviter Wingate à Londres, avant de le prier de l’accompagner au Canada pour Quadran, la Première Conférence de Québec, où l’intéressé a livré, le 17 août, un plaidoyer très exalté pour l’intensification de ce type d’opérations et même pour la création, en plein cœur du territoire ennemi, de véritables camps fortifiés ravitaillés par les airs, une idée que reprendront, plus tard, Français et Américains au Vietnam, avec des fortunes néanmoins fort diverses, en particulier à Dien Bien Phu !
Pour l’heure, Wingate, dispose en tout cas du prestige et de l’autorité nécessaires pour lancer, début 1944, une nouvelle opération d’incursion d’une ampleur jamais vue, puisque réunissant plus de 20 000 hommes,… qui devront néanmoins se passer de lui !
Car à 40 ans seulement, Wingate, dont on doute de plus en plus de l’état mental, est déjà au bout du rouleau : très éprouvé physiquement par ses différentes aventures mais aussi par son épouvantable hygiène de vie - il a l’habitude de grignoter les oignons crus qu’il porte souvent autour du cou et, au Caire, a contracté la typhoïde après avoir volontairement bu l’eau d’un vase de fleurs ! - n’est plus en état de commander lui-même sur le terrain…

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