![]() |
Empilement de cadavres, sur les bords du Yang-Tse |
... les soldats chinois à présent éliminés de l’équation, l'armée japonaise ne rencontre plus guère de difficultés pour pénétrer dans une Nankin désarmée,... et pour y tirer les civils comme sur un gigantesque stand de foire.
A la mitrailleuse, au fusil, au revolver, et parfois au sabre, ils vont ainsi ainsi, pendant des jours, assassiner plusieurs dizaines de milliers de femmes, d'enfants et de vieillards, pillant et brûlant toutes les maisons dans lesquelles ils pénètrent.
Des montagnes de cadavres sont empilées à l'extérieur des murs de la ville, le long des berges, transformant le Yang-Tse en fleuve de sang.
Près de la Porte de Chungshan, des prisonniers sont alignés sur le sommet de la muraille, puis chargés un par un à la baïonnette. "Un par un, les prisonniers tombèrent à l'extérieur de la muraille", racontera un journaliste du Mainichi Shimbun. "Le sang giclait partout".
"Sur les quais de Hsiakwan, on voyait la sombre silhouette d'une montagne faite de cadavres", écrira Imai Masatake. "Entre cinquante et cent personnes travaillaient là, arrachant les corps de la montagne de cadavres pour les jeter dans le Yang-Tse. Les corps dégoulinaient de sang, certains d'entre eux étaient encore en vie et gémissaient faiblement.
(...) Lorsque les coolies eurent terminé leur travail, les soldats les alignèrent le long de la berge. Le staccato des mitrailleuses éclata. Les coolies tombèrent en arrière, dans le fleuve, et furent engloutis par les flots. La pantomime était terminée. Un officier présent sur la scène estima que 20 000 personnes y avaient été exécutées"
A la mitrailleuse, au fusil, au revolver, et parfois au sabre, ils vont ainsi ainsi, pendant des jours, assassiner plusieurs dizaines de milliers de femmes, d'enfants et de vieillards, pillant et brûlant toutes les maisons dans lesquelles ils pénètrent.
Des montagnes de cadavres sont empilées à l'extérieur des murs de la ville, le long des berges, transformant le Yang-Tse en fleuve de sang.
Près de la Porte de Chungshan, des prisonniers sont alignés sur le sommet de la muraille, puis chargés un par un à la baïonnette. "Un par un, les prisonniers tombèrent à l'extérieur de la muraille", racontera un journaliste du Mainichi Shimbun. "Le sang giclait partout".
"Sur les quais de Hsiakwan, on voyait la sombre silhouette d'une montagne faite de cadavres", écrira Imai Masatake. "Entre cinquante et cent personnes travaillaient là, arrachant les corps de la montagne de cadavres pour les jeter dans le Yang-Tse. Les corps dégoulinaient de sang, certains d'entre eux étaient encore en vie et gémissaient faiblement.
(...) Lorsque les coolies eurent terminé leur travail, les soldats les alignèrent le long de la berge. Le staccato des mitrailleuses éclata. Les coolies tombèrent en arrière, dans le fleuve, et furent engloutis par les flots. La pantomime était terminée. Un officier présent sur la scène estima que 20 000 personnes y avaient été exécutées"
Aucun commentaire:
Publier un commentaire