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Hitler et Goebbels, en 1943, lors d'un séjour au Berghof |
... "selon Fraulein [Christa] Schroeder, "Hitler, après Stalingrad, ne voulait plus écouter de musique, et à la place, chaque soir, nous devions écouter ses monologues.
Mais ses propos de table étaient désormais aussi usés que ses disques de gramophone ... Les affaires du monde et les événements au front n'étaient jamais mentionnés : tout ce qui se rapportait à la guerre était tabou"
Pour cette raison, Hitler cessa de recevoir des invités à l'heure des repas, préférant manger seul ou avec ses secrétaires, qui avaient pour stricte instruction de ne pas mentionner la guerre.
(…) La vie d’Hitler au quartier-général, comme celle de tous les autres, continuait de faire écho à la morosité des environs. Le sentiment d’isolement dans la pénombre des installations était ressenti comme oppressant par la plupart des visiteurs .
Pendant ces premiers mois glaciaux de 1943, l’impression la plus dominante à la Tanière du Loup était celle d’un ennui destructeur d’âme, ponctué par les drames militaires et les rages imprévisibles d’Hitler.
Goebbels, qui rendit visite à Hitler, fut choqué par son apparence physique et le caractère malsain de son existence. Il nota dans son journal que le Führer était devenu un reclus et ne quittait jamais son bunker pour prendre l'air.
Il ajouta qu'il ne prenait jamais un instant de détente, mais restait simplement assis à ruminer. La vie à la Tanière du Loup, conclut-il, avait sans aucun doute un effet très déprimant sur Hitler" (1)
Pour cette raison, Hitler cessa de recevoir des invités à l'heure des repas, préférant manger seul ou avec ses secrétaires, qui avaient pour stricte instruction de ne pas mentionner la guerre.
(…) La vie d’Hitler au quartier-général, comme celle de tous les autres, continuait de faire écho à la morosité des environs. Le sentiment d’isolement dans la pénombre des installations était ressenti comme oppressant par la plupart des visiteurs .
Pendant ces premiers mois glaciaux de 1943, l’impression la plus dominante à la Tanière du Loup était celle d’un ennui destructeur d’âme, ponctué par les drames militaires et les rages imprévisibles d’Hitler.
Goebbels, qui rendit visite à Hitler, fut choqué par son apparence physique et le caractère malsain de son existence. Il nota dans son journal que le Führer était devenu un reclus et ne quittait jamais son bunker pour prendre l'air.
Il ajouta qu'il ne prenait jamais un instant de détente, mais restait simplement assis à ruminer. La vie à la Tanière du Loup, conclut-il, avait sans aucun doute un effet très déprimant sur Hitler" (1)
(1) Baxter, op cit
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