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| Henning von Tresckow : remplacer Hitler... mais par qui ? |
… de toute manière, dès 1941, un des comploteurs, le général Henning von Tresckow, a parfaitement résumé les deux principaux obstacles à tout renversement éventuel d’Hitler
Il faut tout d'abord qu'un désastre militaire spectaculaire, dont Hitler porterait seul la responsabilité, sorte l'Armée et la population allemande de leur hébétude.
Il faut ensuite trouver, au sein de l'Armée elle-même, un chef suffisamment respecté des siens, et suffisamment connu de la population, pour qu'il soit en mesure d'incarner une légitimité nouvelle.
En ce début d’année 1943, ce désastre militaire spectaculaire vient bel et bien de se produire à Stalingrad, mais, jusqu’ici du moins, son seul résultat concret a plutôt été… de radicaliser l’Armée et la population allemande qui, hantées toutes deux par la peur de la défaite et, dans la foulée, d’une possible occupation soviétique, ont au contraire accepté le principe d’une "guerre totale" et d’une fidélité renouvelée au Führer !
Et le second obstacle est toujours aussi infranchissable : le principal candidat pressenti, le feld-maréchal Erich von Manstein, n’est certes pas un partisan d’Hitler, mais toutes les tentatives pour le rallier à un putsch éventuel ont jusqu’ici lamentablement échoué, et continueront d’échouer jusqu’à la fin du Reich lui-même
Erwin Rommel représente une alternative séduisante mais, malgré d'incontestables preuves de sympathie à l’égard des conjurés et de leur cause, il ne s’est pas hasardé, et ne se hasardera jamais, à les rejoindre ouvertement
Au bout du compte - mais n’anticipons pas - Tresckow lui-même en arrivera à la conclusion que quel que soit le nombre de désastres militaires qui frapperont encore l'Allemagne, il ne parviendra jamais à trouver un seul "Sauveur de la Patrie" parmi les principaux officiers supérieurs, en sorte qu’il faudra se résoudre à liquider purement et simplement Hitler sans savoir qui mettre à sa place, sans la moindre garantie d'obtenir le soutien de l'Armée et de la population allemande ni, a fortiori, l'approbation des Alliés...
Il faut tout d'abord qu'un désastre militaire spectaculaire, dont Hitler porterait seul la responsabilité, sorte l'Armée et la population allemande de leur hébétude.
Il faut ensuite trouver, au sein de l'Armée elle-même, un chef suffisamment respecté des siens, et suffisamment connu de la population, pour qu'il soit en mesure d'incarner une légitimité nouvelle.
En ce début d’année 1943, ce désastre militaire spectaculaire vient bel et bien de se produire à Stalingrad, mais, jusqu’ici du moins, son seul résultat concret a plutôt été… de radicaliser l’Armée et la population allemande qui, hantées toutes deux par la peur de la défaite et, dans la foulée, d’une possible occupation soviétique, ont au contraire accepté le principe d’une "guerre totale" et d’une fidélité renouvelée au Führer !
Et le second obstacle est toujours aussi infranchissable : le principal candidat pressenti, le feld-maréchal Erich von Manstein, n’est certes pas un partisan d’Hitler, mais toutes les tentatives pour le rallier à un putsch éventuel ont jusqu’ici lamentablement échoué, et continueront d’échouer jusqu’à la fin du Reich lui-même
Erwin Rommel représente une alternative séduisante mais, malgré d'incontestables preuves de sympathie à l’égard des conjurés et de leur cause, il ne s’est pas hasardé, et ne se hasardera jamais, à les rejoindre ouvertement
Au bout du compte - mais n’anticipons pas - Tresckow lui-même en arrivera à la conclusion que quel que soit le nombre de désastres militaires qui frapperont encore l'Allemagne, il ne parviendra jamais à trouver un seul "Sauveur de la Patrie" parmi les principaux officiers supérieurs, en sorte qu’il faudra se résoudre à liquider purement et simplement Hitler sans savoir qui mettre à sa place, sans la moindre garantie d'obtenir le soutien de l'Armée et de la population allemande ni, a fortiori, l'approbation des Alliés...

1 commentaire:
En 1941, Henning von Tresckow n'était pas encore généraL.
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