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| Soldats de la 78ème D.I. britannique, à Castiglione, juin 1944 |
... Ligne Trasimene, 20 juin 1944
C’est dans ces conditions, et cette logique, que débute, à la mi-juin, la conquête du Nord de l'Italie, une conquête que Churchill, tout comme l'année précédente, voudrait rapide et glorieuse mais qui, tout comme l'année précédente, va malheureusement s'avérer bien plus longue et ardue que prévu !
Au début, pourtant, tout se passe bien, et même relativement facilement : une première ligne, près du Lac de Bolsena, est enfoncée dès le 10 juin, et la ville d’Orvieto conquise trois jours plus tard.
L’affaire se complique cependant une cinquantaine de kms plus loin, lorsque les 5ème et 8ème Armée débouchent devant le premier véritable obstacle : la Ligne Trasimene (1) qui traverse toute la Péninsule de la Mer Tyrrhénienne à l’Adriatique avec, en son centre, un lac de quelque 40 kms de circonférences qui, en 217 avant Jésus-Christ, avait déjà été le témoin d’une célèbre bataille, où les troupes du Carthaginois Hannibal Barca avaient battu à plate couture celles du Romain Flaminius Nepos.
Plus de 2 000 ans plus tard, ce même lac est défendu par des fantassins, des paras, et des blindés de la Hermann Goering qui, à l’instar de tous leurs camarades de la Ligne, n’ont aujourd’hui d'autre ambition que de retarder le plus longtemps possible la progression des armées alliées, tâche dont ils s’acquittent d’ailleurs brillamment puisque l’attaque de ces derniers, débutée le 20 juin, va piétiner pendant près de deux semaines avant de se solder par une nouvelle victoire dont le caractère fort laborieux augure cependant mal de la suite…
(1) parfois appelée Ligne Frieda ou Ligne Albert
C’est dans ces conditions, et cette logique, que débute, à la mi-juin, la conquête du Nord de l'Italie, une conquête que Churchill, tout comme l'année précédente, voudrait rapide et glorieuse mais qui, tout comme l'année précédente, va malheureusement s'avérer bien plus longue et ardue que prévu !
Au début, pourtant, tout se passe bien, et même relativement facilement : une première ligne, près du Lac de Bolsena, est enfoncée dès le 10 juin, et la ville d’Orvieto conquise trois jours plus tard.
L’affaire se complique cependant une cinquantaine de kms plus loin, lorsque les 5ème et 8ème Armée débouchent devant le premier véritable obstacle : la Ligne Trasimene (1) qui traverse toute la Péninsule de la Mer Tyrrhénienne à l’Adriatique avec, en son centre, un lac de quelque 40 kms de circonférences qui, en 217 avant Jésus-Christ, avait déjà été le témoin d’une célèbre bataille, où les troupes du Carthaginois Hannibal Barca avaient battu à plate couture celles du Romain Flaminius Nepos.
Plus de 2 000 ans plus tard, ce même lac est défendu par des fantassins, des paras, et des blindés de la Hermann Goering qui, à l’instar de tous leurs camarades de la Ligne, n’ont aujourd’hui d'autre ambition que de retarder le plus longtemps possible la progression des armées alliées, tâche dont ils s’acquittent d’ailleurs brillamment puisque l’attaque de ces derniers, débutée le 20 juin, va piétiner pendant près de deux semaines avant de se solder par une nouvelle victoire dont le caractère fort laborieux augure cependant mal de la suite…
(1) parfois appelée Ligne Frieda ou Ligne Albert
1 commentaire:
On n'imagine pas ce passé belliqueux quand on se rend sur place à la belle saison:
le lac trasimène c'est la base de loisirs géante des romains : canotage, voile , courses amateur de vélo, rassemblements de voitures d'époque, joggers, planche à voile, terrains de camping, sympathiques trattorie et cafés où déguster un apéritif ou un ristretto...
C'est vrai que même leur musée d'aviation militaire au lac de Bracciano est pimpant , multicolore comme une fête foraine avec une soldate à l'uniforme impeccable qu'on dirait sortie d'une présentation de mode Prada ou Gucci pour vous placer sur le parking.
A Trasimène il y a bien quelques silhouettes d'hannibal en contreplaqué qui servent de panneaux d'information et une expo hannibal à trasimène, mais franchement çà n'a rien à voir avec les champs de bataille de la guerre 1418, même agrémentés par la base de loisirs et le center parcs de l'Ailette dans l'Aisne qui sont parsemés de monuments etde cimetières militaires . Question de latitude, tout çà , probablement
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