samedi 7 septembre 2019

6138 - Nord contre Sud

"La Libération des Libérateurs", affiche de propagande de la Repubblica Sociale Italiana
... mais si la situation des civils et des militaires du Royaume d'Italie n'a rien d'enviable, celle de leurs compatriotes et désormais adversaires de la République Sociale Italienne ne vaut guère mieux !

En effet. loin de traiter la RSI comme une alliée à part entière, Hitler la considère plutôt comme un simple réservoir de main d’œuvre et de produits manufacturés pour le Reich, et ne veut certes pas entendre parler d'un quelconque commandement militaire italien indépendant !

Difficile, dans ces conditions, de motiver les combattants : la Marine de la RSI est quasiment inexistante; l’Aviation a vu tous ses appareils saisis par les Allemands dès leur arrivée, et ne les récupérera, et seulement en partie, qu’en décembre 1943; quant à l'Infanterie, la plupart des hommes qui n'avaient pas déjà déserté à l'annonce de l'armistice du 8 septembre ont tout simplement été arrêtés et envoyés en Allemagne pour y devenir des travailleurs forcés .

Le 16 octobre, le Reich va certes autoriser la RSI à lever une minuscule armée... de quatre divisions, placée sous le commandement du maréchal Graziani, mais le recrutement s’avèrera en vérité si difficile que la première d'entre elle ne sera opérationnelle qu'en juin de l'année suivante !

C'est donc essentiellement dans la lutte contre les partisans que vont "s'illustrer" - si l’on peut dire - les petites unités militaires ou paramilitaires que la RSI parviendra à constituer ou reconstituer ici et là.

Des unités qui, à l'image de la Xa Mas, vont se contenter de jouer les gendarmes à l'arrière du Front, fusillant allègrement tous ceux suspectés, à tort ou à raison, d'appartenir à la Résistance...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Inévitable Gino Boccasile!
Cache ta chemise noire, on t'a reconu!

ce dessinateur de publicité avait un talent certain , voire un brin de génie pour dessiner des pin up latines aux jambes divines, aux seins pulpeux comme des oranges de Sicile et au fessier à damner m*eme le pape Pie XII, des files de papier qui ont titillé les fantasmes des mâles italens et provoqué l'émoi des adolescents des années 40 et 50 du haut en bas de la botte italienne.

L'ennui c'est qu'il était un fasciste convaincu et qu'il a mis son talent au service du régime Mussolinien (c'est le cas de bien des créateurs, en particulier les architectes et tous ceux qui se réclamaient du Futurisme de Filippo Tommaso Marinetti ou de l'aéro futurisme -les ébouriffants tableaux semi abstraits à thème aéronautique qu'on voit au musée d'aviation du lac de Bracciano, à côté des avions militaires). Bocasile en a remis une couche en choisissant la république de Salo et a commis une propagande ignoble (L'Allemagne est vraiment TON AMIE....! ) .

Il a quand même eu quelques ennuis après guerre mais est retombé sur ses pieds et a continué de produire des affiches publicitaires avec de ravissantes créatures dont la jupe se relève bien haut pour diverses causes absolument imrévues (un gamin facétieux, le hameçon d'un pêcheur àla ligne un peu maladroit, la laisse du caniche nain ou le vent de la course sur une rutilante moto gilera......)

Les allemands n'avaient pas de talent du genre de Boccasile...sinon la guerre aurait peut-être duré 2 ans de plus.

De l'autre côté du front , il y avait G.I Jane une héroîne de Bédé pour soldats , qui paraît - il fasait augmenter l'ardeur combative des soldats et avancer à pasd d géant le front de Normandie chaque fois qu'elle se retrovait en costume d'Eve pour des raisons tout aussi improbables

Anonyme a dit...

Inévitable Gino Boccasile!
Cache ta chemise noire, on t'a reconu!

Ce dessinateur de publicité avait un talent certain , voire un brin de génie pour dessiner des pin up latines aux jambes divines, aux seins pulpeux comme des oranges de Sicile et au fessier à damner m*eme le pape Pie XII, des files de papier qui ont titillé les fantasmes des mâles italens et provoqué l'émoi des adolescents des années 40 et 50 du haut en bas de la botte italienne.

L'ennui c'est qu'il était un fasciste convaincu et qu'il a mis son talent au service du régime Mussolinien (c'est le cas de bien des créateurs, en particulier les architectes et tous ceux qui se réclamaient du Futurisme de Filippo Tommaso Marinetti ou de l'aéro futurisme -les ébouriffants tableaux semi abstraits à thème aéronautique qu'on voit au musée d'aviation du lac de Bracciano, à côté des avions militaires).
Boccasile en a remis une couche en choisissant la république de Salo et a commis une propagande ignoble (L'Allemagne est vraiment TON AMIE....! ) .

Il a quand même eu quelques ennuis après guerre mais est retombé sur ses pieds et a continué de produire à la chaîne des affiches publicitaires avec de ravissantes créatures dont la jupe se relève bien haut pour diverses causes "absolument imprévues" (un gamin facétieux, le hameçon d'un pêcheur àla ligne un peu maladroit, la laisse du caniche nain ou le vent de la course sur une rutilante moto gilera......)

De nos jours il serait pourchassé à boulets rouges par les ligues féministes.

Les allemands n'avaient pas de talent du genre de Boccasile...sinon la guerre aurait peut-être duré 2 ans de plus.

De l'autre côté du front , il y avait G.I Jane une héroîne de Bédé pour soldats , qui paraît - il fasait augmenter l'ardeur combative des soldats et avancer à pasd d géant le front de Normandie chaque fois qu'elle se retrovait en costume d'Eve pour des raisons tout aussi improbables