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| Soldats italiens capturés... par les Allemands avec lesquels ils avaient combattu |
… car Hitler, qui s'attendait à un tel dénouement depuis des semaines, a bien entendu pris toutes les dispositions nécessaires pour y faire face !
Le 8 septembre, dans les minutes suivant la proclamation officielle de l'Armistice, les Panzers et soldats de la Werhrmacht passent donc à l'action, et bousculent sans difficulté une armée italienne en proie à la confusion la plus totale !
Car que faut-il faire ? Qui donne les ordres ? Que fait le gouvernement ? Faut-il vraiment s'opposer, les armes à la main, à ces soldats allemands aux côtés desquels on a tout de même combattu depuis trois ans ?
Personne, dans les casernes et arsenaux italiens n’a la moindre réponse à ces questions alors qu’en face, les Allemands, eux, ont reçu des instructions on ne peut plus claires : désarmer et neutraliser la totalité de l'armée italienne, envoyer ses soldats dans des camps de prisonniers (1) et, bien entendu,… mettre la main sur tout ce qui pourrait s’avérer utile à l'effort de guerre du Reich !
Pour les soldats et officiers italiens qui parviennent à échapper à l'arrestation, et dont certains combattent depuis 1935, "rentrons chez nous !" devient alors le principal, sinon le seul, mot d'ordre.
Et en vérité, comment pourrait-on leur en faire grief puisque le soir-même, le Roi, l'État-major, mais aussi le gouvernement tout entier - Badoglio en tête - s’empressent de fuir Rome pour se mettre sous la protection des Alliés…
(1) plus d'un million (!) de soldats italiens seront faits prisonniers et envoyés dans des camps
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