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| Tanks Valentine, prêts à partir pour l'URSS |
... car, pour Churchill et l’Etat-major britannique, rien n’a fondamentalement changé depuis 1915 !
La France, certes, a été contrainte à un douloureux armistice et est à aujourd'hui occupée, tandis que l’Empire ottoman, à présent réduit à la seule Turquie, ne fait plus partie de l'équation, mais la Grande-Bretagne ne dispose toujours pas des moyens de l’emporter sur l’Allemagne, ni surtout sur l’Infanterie allemande, dans un quelconque choc frontal !
Le besoin d'une action périphérique est donc toujours d'actualité, et d'autant plus qu'ironiquement, la raison essentielle qui avait motivé celle menée aux Dardanelles en 1915 est demeurée la même, puisqu’il s’agit, une fois de plus,… de soulager l'allié russe, devenu soviétique mais toujours menacé d'effondrement par l’Infanterie allemande !
Dès les premiers jours de l'Opération Barbarossa, l'URSS a en effet réclamé l'aide des Britanniques : début juillet 1941, une délégation russe a même débarqué à Londres afin d'y signer un pacte d'assistance mutuelle avec le Royaume-Uni, un pacte qui a naturellement été étendu aux États-Unis après l'entrée en guerre de ceux-ci
Depuis des mois, des milliers de tanks, d'avions, de camions, de véhicules divers, mais aussi des millions de tonnes de blé ou de viande ont pris le chemin de l'URSS, contribuant ainsi à pallier les nombreuses déficiences de l'industrie et de l'agriculture russes.
Pour le gouvernement et l'État-major britanniques, la guerre que mènent les Soviétiques s'inscrit pleinement dans leur stratégie d'affrontements périphériques, car tout soldat allemand tué par les Soviétiques à l'Est est évidemment un soldat allemand que les fantassins britanniques n'auront pas à affronter, un jour ou l'autre, sur un quelconque champ de bataille de l'Ouest !
Pour répandre le sang allemand, rien ne vaut il est vrai le sang russe, reste que Staline n'est pas dupe et n'a jamais cessé de réclamer de ses nouveaux alliés qu'ils ouvrent très rapidement un "second Front" à l'Ouest, afin de soulager l'Armée rouge à l'Est…
La France, certes, a été contrainte à un douloureux armistice et est à aujourd'hui occupée, tandis que l’Empire ottoman, à présent réduit à la seule Turquie, ne fait plus partie de l'équation, mais la Grande-Bretagne ne dispose toujours pas des moyens de l’emporter sur l’Allemagne, ni surtout sur l’Infanterie allemande, dans un quelconque choc frontal !
Le besoin d'une action périphérique est donc toujours d'actualité, et d'autant plus qu'ironiquement, la raison essentielle qui avait motivé celle menée aux Dardanelles en 1915 est demeurée la même, puisqu’il s’agit, une fois de plus,… de soulager l'allié russe, devenu soviétique mais toujours menacé d'effondrement par l’Infanterie allemande !
Dès les premiers jours de l'Opération Barbarossa, l'URSS a en effet réclamé l'aide des Britanniques : début juillet 1941, une délégation russe a même débarqué à Londres afin d'y signer un pacte d'assistance mutuelle avec le Royaume-Uni, un pacte qui a naturellement été étendu aux États-Unis après l'entrée en guerre de ceux-ci
Depuis des mois, des milliers de tanks, d'avions, de camions, de véhicules divers, mais aussi des millions de tonnes de blé ou de viande ont pris le chemin de l'URSS, contribuant ainsi à pallier les nombreuses déficiences de l'industrie et de l'agriculture russes.
Pour le gouvernement et l'État-major britanniques, la guerre que mènent les Soviétiques s'inscrit pleinement dans leur stratégie d'affrontements périphériques, car tout soldat allemand tué par les Soviétiques à l'Est est évidemment un soldat allemand que les fantassins britanniques n'auront pas à affronter, un jour ou l'autre, sur un quelconque champ de bataille de l'Ouest !
Pour répandre le sang allemand, rien ne vaut il est vrai le sang russe, reste que Staline n'est pas dupe et n'a jamais cessé de réclamer de ses nouveaux alliés qu'ils ouvrent très rapidement un "second Front" à l'Ouest, afin de soulager l'Armée rouge à l'Est…
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