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| El Alamein : la première étape "périphérique" vers l'Italie puis l'Allemagne |
... même s'il n'éprouve aucune sympathie pour le dictateur soviétique, et même s'il préférerait de loin se limiter à lui fournir du matériel militaire et du ravitaillement pour ses troupes, Churchill est bien obligé d'admettre qu'il ne pourra pas éternellement postposer l'ouverture du "Second Front" exigée par Staline.
Sur lui, mais à présent aussi sur Roosevelt, plane en effet la menace d'un retournement d'alliance, ou du moins la perspective de voir l'URSS signer une paix séparée avec Hitler, à l'image de celle conclue par les bolcheviks avec l'empereur d'Allemagne Guillaume II, lors du Traité de Brest-Litovsk de mars 1918 !
La nécessité se voulant mère de l'invention, Churchill et son État-major ont donc fini par élaborer non pas un plan de bataille en tant que tel, mais du moins une ligne directrice, qui vise à satisfaire à la fois l'Américain, le Soviétique,... mais aussi et surtout l'Empire britannique, et que l'on peut résumer ainsi :
* dans un premier temps, et grâce à l'aide matérielle américaine, on va mettre définitivement le Canal de Suez à l'abri des appétits germano-italiens, en lançant, à la fin du mois d’octobre, une offensive sur El-Alamein.
* une fois les Allemands et les Italiens en pleine retraite, on va les prendre en tenaille, en faisant débarquer l’Infanterie américaine au Maroc et en Algérie.
* et une fois ceux-ci vaincus et définitivement chassés de la région, on pourra alors se servir de l'Afrique du Nord comme tremplin afin de débarquer en Sicile, puis en Italie et, de là, remonter vers le Nord jusqu'en Allemagne, mettant ainsi un terme à la guerre !
Au lieu-près - l’Italie ayant tout simplement pris la place de l’Empire ottoman dans le rôle du "ventre mou" - la ressemblance avec l’opération des Dardanelles saute aux yeux, puisqu'il s'agit, une fois encore, de rallier Berlin en empruntant non pas la voie principale mais plutôt un petit chemin de traverse tortueux qu'on imagine, une fois encore, bien moins risqué et coûteux en vies humaines !
Sur lui, mais à présent aussi sur Roosevelt, plane en effet la menace d'un retournement d'alliance, ou du moins la perspective de voir l'URSS signer une paix séparée avec Hitler, à l'image de celle conclue par les bolcheviks avec l'empereur d'Allemagne Guillaume II, lors du Traité de Brest-Litovsk de mars 1918 !
La nécessité se voulant mère de l'invention, Churchill et son État-major ont donc fini par élaborer non pas un plan de bataille en tant que tel, mais du moins une ligne directrice, qui vise à satisfaire à la fois l'Américain, le Soviétique,... mais aussi et surtout l'Empire britannique, et que l'on peut résumer ainsi :
* dans un premier temps, et grâce à l'aide matérielle américaine, on va mettre définitivement le Canal de Suez à l'abri des appétits germano-italiens, en lançant, à la fin du mois d’octobre, une offensive sur El-Alamein.
* une fois les Allemands et les Italiens en pleine retraite, on va les prendre en tenaille, en faisant débarquer l’Infanterie américaine au Maroc et en Algérie.
* et une fois ceux-ci vaincus et définitivement chassés de la région, on pourra alors se servir de l'Afrique du Nord comme tremplin afin de débarquer en Sicile, puis en Italie et, de là, remonter vers le Nord jusqu'en Allemagne, mettant ainsi un terme à la guerre !
Au lieu-près - l’Italie ayant tout simplement pris la place de l’Empire ottoman dans le rôle du "ventre mou" - la ressemblance avec l’opération des Dardanelles saute aux yeux, puisqu'il s'agit, une fois encore, de rallier Berlin en empruntant non pas la voie principale mais plutôt un petit chemin de traverse tortueux qu'on imagine, une fois encore, bien moins risqué et coûteux en vies humaines !
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