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| Kitchener et Birdwood, visitant les tranchées ANZAC un mois avant l'évacuation |
… 28 décembre 1915
A la stupéfaction des Ottomans, le corps expéditionnaire a donc réussi non seulement à rembarquer au complet, mais aussi quasiment sans perte, et avec ses animaux de bât et une bonne partie de son matériel !
Ne restent plus en Baie de Suvla que quelques pitoyables embarcations échouées, des pièces d’artillerie sabotées, mais aussi les centaines de tonnes de munitions, de matériel et d’équipements divers qu’on n’est pas parvenu à rembarquer.
Mais que faut-il faire à présent du Cap Helles et des quelque 35 00 hommes qui s’y trouvent encore ?
A l’origine, il était en effet prévu de se maintenir sur cette tête-de-pont, jugée plus facile à défendre et qui, parce qu’elle commande l’entrée occidentale du Détroit des Dardanelles, aurait au moins entretenu l’illusion qu’après dix mois de batailles aussi vaines que sanglantes, on n’avait pas finalement été… battus par les Ottomans.
Mais le succès éclatant, et par ailleurs totalement inattendu, du rembarquement à Suvla change à présent la donne et rend le maintien - et surtout le coût de ce maintien ! - impossible à justifier.
Aussi, le 28 décembre, prend-on finalement la décision d’évacuer également le Cap Helles et de solder ainsi, et une fois pour toutes, les comptes de cette désastreuse campagne…
A la stupéfaction des Ottomans, le corps expéditionnaire a donc réussi non seulement à rembarquer au complet, mais aussi quasiment sans perte, et avec ses animaux de bât et une bonne partie de son matériel !
Ne restent plus en Baie de Suvla que quelques pitoyables embarcations échouées, des pièces d’artillerie sabotées, mais aussi les centaines de tonnes de munitions, de matériel et d’équipements divers qu’on n’est pas parvenu à rembarquer.
Mais que faut-il faire à présent du Cap Helles et des quelque 35 00 hommes qui s’y trouvent encore ?
A l’origine, il était en effet prévu de se maintenir sur cette tête-de-pont, jugée plus facile à défendre et qui, parce qu’elle commande l’entrée occidentale du Détroit des Dardanelles, aurait au moins entretenu l’illusion qu’après dix mois de batailles aussi vaines que sanglantes, on n’avait pas finalement été… battus par les Ottomans.
Mais le succès éclatant, et par ailleurs totalement inattendu, du rembarquement à Suvla change à présent la donne et rend le maintien - et surtout le coût de ce maintien ! - impossible à justifier.
Aussi, le 28 décembre, prend-on finalement la décision d’évacuer également le Cap Helles et de solder ainsi, et une fois pour toutes, les comptes de cette désastreuse campagne…
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