Un DFS-230, crashé en Crète lors de Merkur |
… pour les dix hommes, dont le supposé pilote, entassés dans l’étroit et extraordinairement inconfortable habitacle d’un planeur DFS-230, la problématique est différente, mais les risques au moins aussi grands.
Par rapport à leurs camarades parachutistes qui touchent le sol dispersés et quasiment désarmés, ceux-là ont du moins l’avantage d’être déjà groupés et en possession d’un armement convenable en quittant la carlingue...
… à condition bien sûr de réussir à s’en extraire vivants et en un seul morceau, et c’est précisément là où le bât blesse : lents et peu manœuvrables, donc très vulnérables aux tirs venus du sol, ces planeurs d’assaut, qui tiennent bien plus du fer à repasser que de la machine volante, et qui ne sont que très vaguement dirigés par des hommes qui n’ont eux-mêmes de "pilotes" que le nom, ont en effet une fâcheuse tendance à se crasher n’importe où et surtout là où il ne faudrait pas,… avec toutes les conséquences qui en découlent pour les infortunés soldats qui ont pris place à leur bord.
En pratique, et qu’ils soient allemands, soviétiques, anglais ou américains, les planeurs d’assaut se transforment trop souvent en simples cercueils en bois, dont on s’empressera d’ailleurs d’enterrer le concept (1) peu après la fin de la guerre…
(1) bien que bon marché et théoriquement réutilisables, les planeurs d’assaut, construits à la va-vite, et entièrement en bois, subissent souvent de tels dommages à l’atterrissage qu’ils doivent être abandonnés sur place.
Par rapport à leurs camarades parachutistes qui touchent le sol dispersés et quasiment désarmés, ceux-là ont du moins l’avantage d’être déjà groupés et en possession d’un armement convenable en quittant la carlingue...
… à condition bien sûr de réussir à s’en extraire vivants et en un seul morceau, et c’est précisément là où le bât blesse : lents et peu manœuvrables, donc très vulnérables aux tirs venus du sol, ces planeurs d’assaut, qui tiennent bien plus du fer à repasser que de la machine volante, et qui ne sont que très vaguement dirigés par des hommes qui n’ont eux-mêmes de "pilotes" que le nom, ont en effet une fâcheuse tendance à se crasher n’importe où et surtout là où il ne faudrait pas,… avec toutes les conséquences qui en découlent pour les infortunés soldats qui ont pris place à leur bord.
En pratique, et qu’ils soient allemands, soviétiques, anglais ou américains, les planeurs d’assaut se transforment trop souvent en simples cercueils en bois, dont on s’empressera d’ailleurs d’enterrer le concept (1) peu après la fin de la guerre…
(1) bien que bon marché et théoriquement réutilisables, les planeurs d’assaut, construits à la va-vite, et entièrement en bois, subissent souvent de tels dommages à l’atterrissage qu’ils doivent être abandonnés sur place.
1 commentaire:
Bonjour!
Les planeurs d'assaut ont rejoint les hallebardes et les arbalètes au musée des guerres du passé, mais les planeurs Horsa et Hadrian de la RAF n'ont pas été perdus pour tout le monde:
Un film d'actualités British Pathé, délicieusement rétro, tourné au début des années 50 montre un industriel britannique reconvertissant les fuselages de planeurs en ...caravanes de camping, abris de jardin ou maisonnettes provisoires (peintes en fausse briques avec tout le cosy britannique et la théière en prime)....très appréciées à une époque de crise du logement suite aux destructions du Blitz.
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