mardi 19 septembre 2017

5320 - sans issue

Un Sturmgeschutz abandonné... comme tant d'autres
... dès les premières heures de l'offensive, le ravitaillement des uns et des autres s'avéra donc un formidable casse-tête, dont personne n'avait vraiment imaginé l'ampleur, et auquel personne ne fut en mesure d'apporter une solution.

Sur les rares routes disponibles, et aux carrefours, il n'était pas rare de voir les soldats, et même les officiers, en venir aux poings pour que "leur" ravitaillement puisse circuler à la place de celui d'une autre unité !

Lorsque les conditions météo s'amélioraient, la progression des hommes, des Panzers,... et du ravitaillement s'en trouvait grandement facilitée, mais on pouvait être sûr, dans ce cas, de voir aussitôt apparaître dans le ciel les avions ennemis, qui se chargeaient de transformer le tout en débris ensanglantés !

Et puisque les unités ne progressaient pas assez vite à son goût, Hitler décidait de leur envoyer des renforts... qui s'entassaient sur les mêmes routes et aux mêmes carrefours, augmentaient encore un peu plus la consommation d'essence,... et s'avéraient de toute manière incapables de faire pencher la situation en faveur du Reich puisque les Américains, de leur côté, réussissaient à envoyer encore davantage de renforts, et plus rapidement qu'Hitler et l'État-major ne l'avaient cru possible...

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