mardi 12 septembre 2017

5313 - pas une folie

soldats allemands, près de Bastogne, 4 janvier 1945
… après-guerre, et ne serait-ce que pour se dédouaner eux-mêmes de la défaite, les généraux allemands n’ont eu de cesse que d’accabler Hitler, et de le présenter comme un "fou" qui "ne comprenait rien à la guerre", "n’écoutait jamais personne" et prenait toujours "les mauvaises décisions".

La réalité est pourtant bien plus nuancée !

Contrairement à ce qui a souvent été dit et écrit, Wacht am Rhein n’était ni une folie ni un geste impulsif imposé par un tyran à une armée qui était contre mais nullement en mesure de s’y opposer : la plupart des généraux - à l’exception, en tout point prévisible, de ceux combattant à l’Est - étaient en réalité parfaitement d’accord avec l’idée de repartir à l’offensive à l’Ouest.

Pour eux comme pour Hitler, c’était en effet l’occasion de reprendre enfin l’initiative, de se donner un peu d’air et, à condition bien sûr d’en sortir victorieux, de redonner le moral à une armée et toute une population qui après des mois et des mois de retraites et de défaites ininterrompues, en avaient assurément le plus grand besoin.

A partir de là, le problème était évidemment de clairement définir les limites de l’exercice en fonction du peu de moyens dont on disposait malgré tout, puis de s’y tenir quoi qu’il advienne

Et dans ces deux domaines-là, en revanche, la responsabilité personnelle d'Hitler est écrasante…

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