vendredi 23 juin 2017

5232 - la surprise

Les soldats américains ne s'attendaient nullement à être attaqués dans les Ardennes
 "Depuis le début, je me suis efforcé de mener chaque fois que possible la guerre de manière offensive. Au bout du compte, les guerres se décident quand l’une ou l’autre partie reconnaît que la guerre ne peut plus être gagnée. La tâche la plus importante est donc d’amener l’ennemi à s’en rendre compte" (Adolf Hitler, Adlerhorst, 12 décembre 1944)


… 16 décembre 1944, 05h30

A 05h30, l’enfer se déchaine donc sur les quelque 140 kms du Front ardennais, prenant par surprise les troupes américaines, en en particulier les bleus de la 99ème D.I.

Après une heure de pilonnage intensif, le calme revient soudainement, mais un calme ô combien relatif puisque les soldats allemands ne tardent pas à surgir du brouillard, éclairés, tels des spectres, par les premières lueurs de l’aube... mais aussi par d’énormes projecteurs de DCA spécialement amenés sur place.

Bien que totalement pris au dépourvu, les G.I's s’accrochent comme ils peuvent - au début surtout - mais se retrouvent trop souvent débordés par le nombre, et n’ont dès lors plus d’autre choix que de décrocher.

Si les Panzers de Dietrich menacent directement Rocherath et Büllingen au Nord, c’est au Sud que la situation est la plus préoccupante puisque la 106ème D.I. est sur le point de se retrouver totalement encerclée près de Schönberg par les troupes de Manteuffel, lesquelles visent directement Saint-Vith, où le général Alan Jones, qui ne contrôle déjà plus grand-chose et peine à se faire une idée exacte de la situation, a établi son propre quartier-général…

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