samedi 15 avril 2017

5163 - et puis vint le SMERSH

troupes soviétiques dans Berlin
... si la plupart des anciens dignitaires du Troisième Reich cherchent leur salut dans la fuite, d'autres, trop épuisés pour s'enfuir, ou simplement résignés à la Mort, choisissent  au contraire d'accompagner le Führer jusque dans la tombe.

Ainsi périssent, entre autres, les généraux Bärenfänger (qui se suicide en compagnie de son épouse), Krebs et Burgdorf (qui se font sauter la cervelle côte à côte), ou le capitaine Schedle (responsable de la garde de la Chancellerie), qui, handicapé par une blessure au pied, n'a pu se joindre au groupe de fugitifs menés par Martin Bormann.

La Chancellerie est donc presque vide lorsque les premiers soldats russes s'y présentent.... immédiatement suivis par les troupes du SMERSH.

Il faut dire que Staline, toujours aussi méfiant à l'égard de l'armée régulière, a placé sur écoute les communications de la 5ème Armée du maréchal Joukov, à qui est dévolue la prise de la Chancellerie

Très vite, les hommes du général Alexandre Anatolievitch Vadis, chef du directorat du SMERSH, expulsent leurs camarades de combat du Führerbunker, installent un "cordon sanitaire" tout autour du bâtiment, et vont jusqu'à en interdire l'entrée à Joukov lui-même…

(1) le SMERSH, abréviation de "Smiert chpionam !" ("Mort aux espions !").  désignait les départements de contre-espionnage de l’Armée rouge

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