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| Le village détruit et abandonné d'Oradour : une simple routine à l'Est... |
... composée pour moitié de jeunes recrues, et pour l'autre moitié de combattants presque aussi jeunes mais déjà vétérans du Front de l'Est, la Das Reich ne s'est pas privée, durant tout son séjour français, de multiplier exactions, arrestations arbitraires, tortures et exécutions sommaires sur tout civil plus ou moins suspecté d'être un "terroriste".
Si elle reçoit dès le 8 juin l'ordre de gagner les plages normandes afin d'y repousser le Débarquement, sa progression s'opère néanmoins à pas de tortue, du fait des nombreuses attaques et actions de sabotage menées par la Résistance française.
Le 10 juin, l'exaspération des SS face à ces attaques atteint son paroxysme : après avoir rassemblé la population du petit village d'Oradour-sur-Glane, les Waffen-SS du 1er bataillon du régiment Der Führer, mené par le Sturmbannführer-SS Adolf Diekmann, séparent les hommes des femmes et des enfants, font exécuter les premiers à la grenade, dans des granges, et brûler les seconds dans l'église du village.
642 civils, parmi lesquels 246 femmes et 207 enfants, perdent ainsi la vie dans cette action qui, à l'Ouest, va vite devenir le symbole par excellence de la barbarie SS, mais qui, à l'Est, ne relève plus depuis longtemps que de la simple routine d'une journée bien ordinaire...
Diekmann, lui, n'aura de toute manière jamais l'occasion de comparaître devant un tribunal : enfin parvenu en Normandie à la tête de ses hommes, il mourra au combat le 29 juin 1944...
Si elle reçoit dès le 8 juin l'ordre de gagner les plages normandes afin d'y repousser le Débarquement, sa progression s'opère néanmoins à pas de tortue, du fait des nombreuses attaques et actions de sabotage menées par la Résistance française.
Le 10 juin, l'exaspération des SS face à ces attaques atteint son paroxysme : après avoir rassemblé la population du petit village d'Oradour-sur-Glane, les Waffen-SS du 1er bataillon du régiment Der Führer, mené par le Sturmbannführer-SS Adolf Diekmann, séparent les hommes des femmes et des enfants, font exécuter les premiers à la grenade, dans des granges, et brûler les seconds dans l'église du village.
642 civils, parmi lesquels 246 femmes et 207 enfants, perdent ainsi la vie dans cette action qui, à l'Ouest, va vite devenir le symbole par excellence de la barbarie SS, mais qui, à l'Est, ne relève plus depuis longtemps que de la simple routine d'une journée bien ordinaire...
Diekmann, lui, n'aura de toute manière jamais l'occasion de comparaître devant un tribunal : enfin parvenu en Normandie à la tête de ses hommes, il mourra au combat le 29 juin 1944...
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