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| Tiger I dans la Poche de Korsun, février 1944 |
… et à travers toute l’Europe, ce "pari sur la défaite du Reich" fait de plus en plus d’émules à mesure que les armées alliées - pour l’heure principalement soviétiques (1) - progressent vers le cœur de l’Allemagne.
Le 04 janvier 1944, l’Armée rouge entre en effet en Pologne avant de pousser vers les pays baltes. Le 28, près de Kiev, elle encercle deux corps d’armée allemands dans la Poche de Korsun (1) qu’elle rêve de transformer en un nouveau Stalingrad mais dont la Wehrmacht et les unités SS - où figurent notamment la Wiking et la Brigade Wallonie - finissent néanmoins par s’extirper un mois plus tard, non sans avoir dû abandonner au passage la quasi-totalité de leur matériel et de leur charroi.
Qu'importe : encore un mois, et ces mêmes troupes russes, que rien et pas même le génie militaire de Manstein ne semble plus en mesure d’arrêter, sont sur le point de pénétrer en Roumanie, cette Roumanie dont sont originaires bon nombre des Volksdeutsche qui servent dans la Waffen-SS, cette Roumanie dont le pétrole est vital pour le Reich, mais dont la fidélité à Hitler est pour le moins sujette à caution.
Et à côté de la Roumanie, il y a la Hongrie qui, au grand dam d'Himmler, ne s’est jamais caractérisée par son empressement à livrer ses Juifs et qui, en ce début du mois de mars, n’attend en vérité qu’une occasion pour retourner sa veste…
Le 04 janvier 1944, l’Armée rouge entre en effet en Pologne avant de pousser vers les pays baltes. Le 28, près de Kiev, elle encercle deux corps d’armée allemands dans la Poche de Korsun (1) qu’elle rêve de transformer en un nouveau Stalingrad mais dont la Wehrmacht et les unités SS - où figurent notamment la Wiking et la Brigade Wallonie - finissent néanmoins par s’extirper un mois plus tard, non sans avoir dû abandonner au passage la quasi-totalité de leur matériel et de leur charroi.
Qu'importe : encore un mois, et ces mêmes troupes russes, que rien et pas même le génie militaire de Manstein ne semble plus en mesure d’arrêter, sont sur le point de pénétrer en Roumanie, cette Roumanie dont sont originaires bon nombre des Volksdeutsche qui servent dans la Waffen-SS, cette Roumanie dont le pétrole est vital pour le Reich, mais dont la fidélité à Hitler est pour le moins sujette à caution.
Et à côté de la Roumanie, il y a la Hongrie qui, au grand dam d'Himmler, ne s’est jamais caractérisée par son empressement à livrer ses Juifs et qui, en ce début du mois de mars, n’attend en vérité qu’une occasion pour retourner sa veste…
(1) le 22 janvier 1944, Britanniques et Américains avaient également débarqué à Anzio, mais cette opération, destinée à prendre la Ligne Gustav à revers, s'était soldée par un cuisant échec, les troupes s'avérant incapables de progresser de plus de quelques kilomètres à l'intérieur des terre
(2) également connue sous le nom de Poche de Cherkassy
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