... mais si le fait d’être classé dans telle ou telle catégorie raciale peut
représenter la différence entre l'emploi et le chômage et, plus tard,
entre la Vie et la Mort, ceux qui se retrouvent dans la catégorie la
plus inférieure, c-à-d celle des "Juifs", bénéficient parfois de la simple
réticence des autorités à appliquer la Loi jusqu'au bout.
Ainsi
en va-t-il des mariages mixtes contractés avant 1935 : en pratique, et
même s'ils sont officiellement reconnus comme "Juifs", les conjoints
d'Aryens feront rarement l'objet de mesures d'expulsion, et plus tard de
déportation, vu que celles-ci risqueraient de provoquer des troubles
sociaux, en raison de la réaction prévisible du conjoint aryen !
De
même, les "Schutzjuden" ("Juifs protégés"), bénéficieront également
d'une certaine protection pour avoir "rendu de grands services à
l'Allemagne" (comme ceux décorés - comme Hitler - de la Croix de Fer lors de la 1ère
Guerre mondiale), ou parce qu’ils vivent en Allemagne en tant que
nationaux ou bi-nationaux de pays neutres, comme la Suisse, la Suède ou
le Portugal..
Reste qu'en additionnant tous ceux reconnus comme "Juifs" ou "Mischlinge" au sens des Lois de Nuremberg de 1935, on arrive à un total de quelque 600 000 "ennemis", soit à peine… 1 % de la population allemande de l'époque !
Ceci dit, comment s’en débarrasser puisque ces "ennemis" - à la différence des Catholiques, des Protestants, des Témoins de Jéhovah, voire même des communistes - ne sont pas "réformables" ?
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