Au soir du 4 juillet, le USS Wainwright, un destroyer américain appartenant à l'escorte de l'amiral Hamilton, a dû, en bon lévrier assoiffé, rompre sa formation pour s'en aller quémander du mazout auprès du PQ-17, et plus précisément auprès du pétrolier Aldersdale.
C'est donc un peu par hasard qu'il se retrouve, sur le coup de 19h30, en plein travers des vingt-huit Heinkel 111 du I/KG26 qui, pour larguer leurs torpilles (1) n'ont d'autre solution que l'approche horizontale au ras des flots.
Pour ce destroyer capable d'évoluer à plus de 30 nœuds, c'est maintenant l'occasion d'entrer dans l'Histoire : "tournant comme un fou furieux autour du convoi, [il] crachait le feu tant qu'il savait avec un enthousiasme bien digne d'un 4 juillet" (2)
"On peut imaginer la consternation des pilotes de Heinkel. Ils s'étaient approchés à seulement 60 pieds au-dessus des vagues, venant du sud-est sous un confortable voile de brume, mais celle-ci avait disparu alors qu'ils couvraient les derniers cinq miles vers le convoi, laissant les équipages momentanément aveuglés par le soleil. Ceux qui aperçurent le destroyer leur barrant le passage rompirent l'attaque et dégagèrent.
L'un d'entre eux, le Heinkel codé 1H+MH se précipitait vers le convoi (...) son équipage ne vit qu'au dernier moment qu'ils allaient donner en plein sur un destroyer avec tous ses canons antiaériens en action. L'observateur paniqua et largua aussitôt la torpille bâbord (...) un obus frappa le nez de l'avion, et un second son aile bâbord (...) le moteur bâbord cala tandis que le feu prenait dans le cockpit (...) l'observateur se débarrassa de la seconde torpille (...) et l'avion s'écrasa en mer" (3)
(1) contrairement aux Keinkel 115, les Heinkel 111 peuvent chacun emporter deux torpilles sous leur fuselage
(2) Jacques Mordal, 25 siècles de guerre sur mer, tome 2, page 214
(3) Irving, op. cit. page 103
C'est donc un peu par hasard qu'il se retrouve, sur le coup de 19h30, en plein travers des vingt-huit Heinkel 111 du I/KG26 qui, pour larguer leurs torpilles (1) n'ont d'autre solution que l'approche horizontale au ras des flots.
Pour ce destroyer capable d'évoluer à plus de 30 nœuds, c'est maintenant l'occasion d'entrer dans l'Histoire : "tournant comme un fou furieux autour du convoi, [il] crachait le feu tant qu'il savait avec un enthousiasme bien digne d'un 4 juillet" (2)
"On peut imaginer la consternation des pilotes de Heinkel. Ils s'étaient approchés à seulement 60 pieds au-dessus des vagues, venant du sud-est sous un confortable voile de brume, mais celle-ci avait disparu alors qu'ils couvraient les derniers cinq miles vers le convoi, laissant les équipages momentanément aveuglés par le soleil. Ceux qui aperçurent le destroyer leur barrant le passage rompirent l'attaque et dégagèrent.
L'un d'entre eux, le Heinkel codé 1H+MH se précipitait vers le convoi (...) son équipage ne vit qu'au dernier moment qu'ils allaient donner en plein sur un destroyer avec tous ses canons antiaériens en action. L'observateur paniqua et largua aussitôt la torpille bâbord (...) un obus frappa le nez de l'avion, et un second son aile bâbord (...) le moteur bâbord cala tandis que le feu prenait dans le cockpit (...) l'observateur se débarrassa de la seconde torpille (...) et l'avion s'écrasa en mer" (3)
(1) contrairement aux Keinkel 115, les Heinkel 111 peuvent chacun emporter deux torpilles sous leur fuselage
(2) Jacques Mordal, 25 siècles de guerre sur mer, tome 2, page 214
(3) Irving, op. cit. page 103
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