... si les responsables britanniques sont, heure après heure, de plus en plus hantés par la perspective de voir surgir le monstre là où ils ne l'attendaient pas, le paradoxe veut que le dit monstre, lui, n'ait toujours pas quitté son antre !
Bien qu'ayant reçu instructions de se tenir prêts à l'appareillage, le Tirpitz, mais aussi le Scheer, le Hipper et leurs différents destroyers d'escorte, sont en effet toujours mouillés dans l'Altenfjord,.... faute d'avoir encore obtenu les renseignements qui prouveraient hors de tout doute à Carls, à Raeder et surtout à Hitler qu'ils ne courent aucun risque d'être surpris en mer par un porte-avions britannique !
Si la Kriegsmarine, comme nous l'avons vu, a un besoin vital de ces informations que seule la Luftwaffe peut lui fournir, la Luftwaffe, elle, estime pour sa part en avoir fait déjà bien assez en ce domaine et n'entend certes pas payer les atermoiements de la Kriegsmarine en laissant le PQ-17 lui passer entre les mains.
En début d'après-midi, sur tous les terrains d'aviation du Nord de la Norvège, Heinkel 111, Heinkel 115 et autres Junkers 88 sont à présent prêts à se lancer dans une attaque massive de ce convoi qui, lentement mais sûrement, poursuit sa route vers Arkhangelsk...
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