… avant l’appareillage du Hvalfjord, l'amiral Hamilton avait convoqué les commandants de ses quatre croiseurs (1) pour une réunion où le Tirpitz avait naturellement volé la vedette.
Pour protéger le PQ-17 contre les destroyers allemands – menace la plus prévisible – ou contre un autre croiseur comme le Hipper, ces quatre navires étaient assurément les armes les plus efficaces.
La perspective d'un éventuel affrontement avec un Panzerschiff comme le Scheer ou le Lützow n’effrayait pas davantage Britanniques et Américains (2) : la destruction trois ans auparavant du Graf Spee, au large du Rio de la Plata, avait en effet démontré que de simples croiseurs armés de 8 ou 9 pièces de 203mm étaient capables de tenir tête à un Panzerschiff dont les 6 canons de 280mm portaient pourtant plus loin (2) et frappaient plus fort.
Mais en cas de rencontre avec le Tirpitz, ses 8 canons de 380mm et son épais blindage, les mêmes commandants avaient également convenu qu’ils n’auraient d’autre choix que de déguerpir immédiatement et à toute vapeur, en s’efforçant simplement, dans leur fuite, de rabattre le monstre vers la force principale de Tovey, ses cuirassés et son porte-avions.
En ce 4 juillet 1942, à mesure que les heures s’égrènent, tout repose donc sur la venue, ou l’absence, du Tirpitz, et sur la vigilance, ou l’imagination, des guetteurs...
(1) croiseurs britanniques HMS London (navire amiral) et Norfolk, américains USS Wichita et Tuscaloosa. Ces quatre croiseurs lourds disposent respectivement d'un armement composé de 8 ou 9 pièces de 203mm, soit d'une puissance de feu analogue à celle de l'Admiral Hipper.
(2) face à l’éventualité d’une telle rencontre, les commandants américains, par naïveté ou conviction sincère, s’étaient d’ailleurs déclarés certains de pouvoir mettre au but à plus de 18 000 mètres...
Pour protéger le PQ-17 contre les destroyers allemands – menace la plus prévisible – ou contre un autre croiseur comme le Hipper, ces quatre navires étaient assurément les armes les plus efficaces.
La perspective d'un éventuel affrontement avec un Panzerschiff comme le Scheer ou le Lützow n’effrayait pas davantage Britanniques et Américains (2) : la destruction trois ans auparavant du Graf Spee, au large du Rio de la Plata, avait en effet démontré que de simples croiseurs armés de 8 ou 9 pièces de 203mm étaient capables de tenir tête à un Panzerschiff dont les 6 canons de 280mm portaient pourtant plus loin (2) et frappaient plus fort.
Mais en cas de rencontre avec le Tirpitz, ses 8 canons de 380mm et son épais blindage, les mêmes commandants avaient également convenu qu’ils n’auraient d’autre choix que de déguerpir immédiatement et à toute vapeur, en s’efforçant simplement, dans leur fuite, de rabattre le monstre vers la force principale de Tovey, ses cuirassés et son porte-avions.
En ce 4 juillet 1942, à mesure que les heures s’égrènent, tout repose donc sur la venue, ou l’absence, du Tirpitz, et sur la vigilance, ou l’imagination, des guetteurs...
(1) croiseurs britanniques HMS London (navire amiral) et Norfolk, américains USS Wichita et Tuscaloosa. Ces quatre croiseurs lourds disposent respectivement d'un armement composé de 8 ou 9 pièces de 203mm, soit d'une puissance de feu analogue à celle de l'Admiral Hipper.
(2) face à l’éventualité d’une telle rencontre, les commandants américains, par naïveté ou conviction sincère, s’étaient d’ailleurs déclarés certains de pouvoir mettre au but à plus de 18 000 mètres...
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