... 2 octobre 1950En ce mois d'octobre 1950, un nouveau chapitre de la tragédie coréenne est donc sur le point de s'écrire.
Le 27 du mois précédent, alors que les combats font toujours rage dans Séoul, Truman a autorisé MacArthur à aller de l'avant et, trois jours plus tard, les premiers éléments de la 2ème Division sud-coréenne ont donc franchi la frontière du 38ème Parallèle, forçant du même coup un Kim-Il-Sung désormais contrit à réclamer très officiellement l'aide de l'Armée populaire de Libération auprès de l'ambassadeur de Chine à Pyongyang.
En soi, et même si elle a pris du mieux depuis le mois de juin, la petite armée sud-coréenne ne représente pas une menace pour celle du Nord, ni a fortiori pour la Chine.
Et la présence éventuelle de soldats sud-coréens victorieux à proximité des frontières chinoises ne constituerait pas davantage un casus belli, le casus belli que recherche précisément Mao pour provoquer, sur un terrain qu'il espère favorable, un affrontement avec les États-Unis.
Mais le Grand Timonier sait déjà que l'arrivée de soldats américains n'est plus qu'une question de jours.
Aussi, le 2 octobre, a-t-il convoqué à Pékin une réunion du politburo pour décider de l'envoi, en Corée du Nord, des premières troupes chinoises qu'il avait déjà pris soin de rassembler de l'autre côté du fleuve Yalu, un envoi que tout le monde convient de débuter à partir du 15 octobre...
Le 27 du mois précédent, alors que les combats font toujours rage dans Séoul, Truman a autorisé MacArthur à aller de l'avant et, trois jours plus tard, les premiers éléments de la 2ème Division sud-coréenne ont donc franchi la frontière du 38ème Parallèle, forçant du même coup un Kim-Il-Sung désormais contrit à réclamer très officiellement l'aide de l'Armée populaire de Libération auprès de l'ambassadeur de Chine à Pyongyang.
En soi, et même si elle a pris du mieux depuis le mois de juin, la petite armée sud-coréenne ne représente pas une menace pour celle du Nord, ni a fortiori pour la Chine.
Et la présence éventuelle de soldats sud-coréens victorieux à proximité des frontières chinoises ne constituerait pas davantage un casus belli, le casus belli que recherche précisément Mao pour provoquer, sur un terrain qu'il espère favorable, un affrontement avec les États-Unis.
Mais le Grand Timonier sait déjà que l'arrivée de soldats américains n'est plus qu'une question de jours.
Aussi, le 2 octobre, a-t-il convoqué à Pékin une réunion du politburo pour décider de l'envoi, en Corée du Nord, des premières troupes chinoises qu'il avait déjà pris soin de rassembler de l'autre côté du fleuve Yalu, un envoi que tout le monde convient de débuter à partir du 15 octobre...
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