... le 30 mars 1972, un mois à peine après la visite officielle de Nixon en Chine, le Nord-Vietnam lance une attaque massive sur le Sud, dans le but de rééditer, en plus grand, l'Offensive du Têt de 1968.
Mais cette fois, les Américains, qui en ont repéré les préparatifs dès l'automne précédent, sont prêts : inlassablement, bombardiers B-52 et chasseurs-bombardiers F-105, F-4 ou A-4 pilonnent blindés et soldats du Nord.
Début avril, après 3 ans et demi d'interruption, les bombardements reprennent sur Hanoï. Encore un mois, et "Linebacker" rompt définitivement avec les limites de "Rolling Thunder" et les scrupules de l'administration Johnson : le port d'Haïphong est miné, et les B-52 autorisés à frapper au-delà du 20éme parallèle.
Les ponts, les gares ferroviaires, les raffineries, les batteries de missiles SAM, les centrales électriques et les dépôts sont pris à partie les uns après les autres.
Début juin, les forces nord-vietnamiennes battent enfin en retraite. Le 8 octobre, à Paris, les Nord-Vietnamiens acceptent de revenir à la table des négociations. Le 23, Nixon, satisfait de la tournure des événements, ordonne l'arrêt des bombardements.
Mais le 16 décembre, Kissinger n'a d'autre choix que de constater que les pourparlers sont à nouveau dans l'impasse. Deux jours plus tard, Nixon ordonne donc le déclenchement de "Linebacker II", qui n'a d'autre but que de convaincre Hanoï de revenir au plus vite à de meilleurs sentiments.
Pendant onze jours, les B-52 vont écraser le Nord-Vietnam sous des milliers de tonnes de bombes supplémentaires. A la fin décembre, les Nord-Vietnamiens acceptent de reprendre les pourparlers. Le 8 janvier 1973, Kissinger et Le Duc Tho, négociateur nord-vietnamien, tombent enfin d'accord à Paris...
Mais cette fois, les Américains, qui en ont repéré les préparatifs dès l'automne précédent, sont prêts : inlassablement, bombardiers B-52 et chasseurs-bombardiers F-105, F-4 ou A-4 pilonnent blindés et soldats du Nord.
Début avril, après 3 ans et demi d'interruption, les bombardements reprennent sur Hanoï. Encore un mois, et "Linebacker" rompt définitivement avec les limites de "Rolling Thunder" et les scrupules de l'administration Johnson : le port d'Haïphong est miné, et les B-52 autorisés à frapper au-delà du 20éme parallèle.
Les ponts, les gares ferroviaires, les raffineries, les batteries de missiles SAM, les centrales électriques et les dépôts sont pris à partie les uns après les autres.
Début juin, les forces nord-vietnamiennes battent enfin en retraite. Le 8 octobre, à Paris, les Nord-Vietnamiens acceptent de revenir à la table des négociations. Le 23, Nixon, satisfait de la tournure des événements, ordonne l'arrêt des bombardements.
Mais le 16 décembre, Kissinger n'a d'autre choix que de constater que les pourparlers sont à nouveau dans l'impasse. Deux jours plus tard, Nixon ordonne donc le déclenchement de "Linebacker II", qui n'a d'autre but que de convaincre Hanoï de revenir au plus vite à de meilleurs sentiments.
Pendant onze jours, les B-52 vont écraser le Nord-Vietnam sous des milliers de tonnes de bombes supplémentaires. A la fin décembre, les Nord-Vietnamiens acceptent de reprendre les pourparlers. Le 8 janvier 1973, Kissinger et Le Duc Tho, négociateur nord-vietnamien, tombent enfin d'accord à Paris...
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