
Début novembre, les derniers défenseurs de Stalingrad, acculés à la Volga, n'occupaient plus que quelques centaines de mètres carrés.
Sur le reste du Front, surveillé essentiellement par des combattants étrangers plus ou moins volontaires et dramatiquement sous-équipés, la réalité quotidienne se limitait à quelques affrontements sporadiques contre des unités de reconnaissance soviétiques finalement moins dangereuses que le froid, qui avait déjà pris ses quartiers d'hiver.
Comme l'année précédente, chacun n'en finissait plus de se demander quand la résistance soviétique se déciderait enfin à s'effondrer.
Et rares étaient ceux qui croyaient encore que la chute de Stalingrad, dut-elle enfin se concrétiser, mettrait un point final à la guerre, ou forcerait même les Soviétiques à négocier...
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