
Lorsqu'elle le devint, par la force des choses, Hitler ne cessa ensuite de dire et de répéter à son entourage qu'il n'attachait pas la moindre importance au fait qu'elle portât le nom de son ennemi mortel, et qu'il n'entendait certes pas en faire un nouveau Verdun.
Mais à mesure que les semaines passèrent sans apporter la nouvelle de la chute définitive de la place, les actes du Führer ne cessèrent de démentir ses déclarations.
Quoi qu'il ait pu prétendre par la suite, Hitler avait bel et bien fait de la chute de Stalingrad une affaire personnelle, une question d'honneur qui le hantait jour et nuit, et qui justifiait à présent tous les sacrifices.
Une question d'honneur qui allait conduire l'Allemagne toute entière à la catastrophe...
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