Répartis dans une soixantaine de camps établis d'un bout à l'autre du tracé, soixante-quatre mille prisonniers de guerre occidentaux et plus de deux cents mille coolies indigènes vont lutter pendant quinze mois contre la faim, la maladie, ou l'épuisement, et endurer les pires sévices, afin de permettre à leurs tortionnaires japonais de réaliser leur rêve.
Un rêve de grandeur impériale qui, au final, engloutira plus de cent mille d'entre eux, dévorés par la jungle, ou charriés tout au long de la rivière Kwaï, par laquelle transite le ravitaillement et les matériaux de construction.
Un rêve de grandeur impériale qui, au final, engloutira plus de cent mille d'entre eux, dévorés par la jungle, ou charriés tout au long de la rivière Kwaï, par laquelle transite le ravitaillement et les matériaux de construction.
Dans la logique japonaise du Bushido, la mort est préférable au déshonneur de la reddition, ce qui explique l'incommensurable mépris dans lequel les Japonais tiennent les prisonniers occidentaux qui, plutôt que de combattre jusqu'au dernier homme, ou de se suicider, se sont rendus par milliers aux troupes impériales.
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