..."Si un avion est camouflé, il est britannique; s'il ne l'est pas, il est américain; et s'il est absent, il est allemand", ironisaient les soldats allemands à l'été 1944.
Dès la Première Guerre mondiale, passé le premier engouement pour les peintures flamboyantes style "triplan rouge", l'on s'était déjà efforcé de réduire la visibilité des avions aux regards, en les recouvrant de peintures de camouflage plus ou moins empiriques.
L'idéal aurait évidemment été de les rendre... transparents. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, de nombreuses expérimentations furent pourtant menées en ce sens durant l'entre-deux-guerres - et notamment en URSS - en remplaçant une partie de l'entoilage du fuselage par un revêtement en celluloïd translucide.
Hélas, la vague "transparence" ainsi obtenue n'offrait que des avantages limités, puisque les membrures, les ailes, le gouvernail, et bien entendu le moteur, continuaient à se dessiner fièrement dans le ciel.
De plus, le revêtement en celluloïd résistait mal à l'humidité, jaunissait au soleil et se souillait rapidement, en sorte que les maigres gains obtenus disparaissaient très vite.
La formule fut donc abandonnée pour en revenir à la solution, plus classique, des peintures de camouflage qui, aujourd'hui encore, s'efforcent, avec des résultats divers, de réduire la visibilité de l'avion aux regards ennemis
Aucun commentaire:
Publier un commentaire