Hitler, s'inclinant devant Hindenburg avec, derrière lui, Goebbels, Goering et l'amiral Raeder |
Le Führer, on le sait, a de grandes ambitions, et c’est aussi un homme pressé, qui craint déjà de disparaître avant d’avoir vu se réaliser son grand-oeuvre, et en particulier la conquête d’un lebensraum, d’un "espace vital" à l’Est.
Mais pour s’emparer du dit espace, il va évidemment avoir besoin d’une armée infiniment plus grande et plus puissante que celle dont il a hérité de la désormais défunte République de Weimar !
Une fois résolues les inévitables questions de l’hébergement, de la formation ou encore de l’entraînement, le recrutement ne pose pas, en soi, de problème particulier : l’Allemagne est encore, à cette époque, le pays le plus peuplé d’Europe, et sa population, qui, depuis maintenant une génération, se sent injustement spoliée et humiliée par l’Armistice de 1918 puis le Traité de Versailles de 1919, ne manquera pas de se présenter en masse, et sans rechigner, à l’appel du drapeau.
Mais une troupe, aussi nombreuse soit-elle, ne vaut pas grand-chose si on ne peut lui offrir des armes…
… et c’est là que les difficultés commencent.
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